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Article n°5 :

Vous aimeriez Arrêter de Fumer
et vous avez bien raison !

 Observons simplement ce que vous inhalez lorsque vous fumez
 

Substances présentes dans une cigarette
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Arrêter de Fumer. Parmi les substances présentes dans la fumée de tabac, plus de 40 sont cancérogènes, il y a également des toxiques et plus de 40 000 autres substances non identifiées. Celle-ci sont à l'origine, outre des différents cancers, de maladies cardio vasculaires et respiratoires, de :

  • Haleine chargée.
  • Toux du matin.
  • Dents jaunâtres.
  • Teint gris, conséquence du rétrécissement des vaisseaux sanguins.
  • Manque de résistance.
  • Fatigue.
  • Impuissance ou frigidité.
  • Douleurs dans les membres : bras et jambes.
  • Grippes et rhumes très fréquents.
  • Enfants prématurés et allergiques avec des insuffisances respiratoires.
  • Difficulté dans le sport d'endurance.

Arrêter de Fumer. Rappelez-vous que, parmi d'autres...le fumeur d'un paquet par jour inhale 250 ml de goudrons par an l'équivalent de deux pots de yaourt !

 

Quels sont les bienfaits de l'Arrêt du Tabac ? : à court, moyen et long terme

Vous connaissez déjà parfaitement les dangers du tabac. Mais en arrêtant de fumer, les méfaits diminuent rapidement et vous ressentirez les bienfaits pratiquement dès que vous parviendrez à vous arrêter. Même quelques-uns des risques diminuent rapidement et le corps se met en action de réparer les dommages occasionnés par les années de tabagisme.

Arrêter de Fumer : Voici le processus de "reconstruction" et de bien-être qui commence à se développer en vous lorsque vous arrêtez de fumer :

 

J'arrête de fumer

 

 

Effets de l'arrêt du tabac

 

La Nicotine, une Drogue pour le Cerveau :

La nicotine est responsable de votre dépendance physique et psychique à la cigarette, c'est-à-dire qu'elle agit sur votre cerveau.

Substance psycho-active, elle entraîne la dépendance procurant une sensation de plaisir, de détente, de stimulation intellectuelle, elle agit comme anxiolytique, anti-dépresseur et coupe faim. Cet effet néfaste l'amène à affecter également le système respiratoire et le système cardiovasculaire. La nicotine est présente dans votre cigarette et tout naturellement dans votre tabac à des taux de concentration variables en fonction des parties de la plante. On la retrouve aussi sous la forme de particules en suspension dans la fumée.

Des chercheurs de l'Institut Pasteur associés au CNRS ont publié dans Nature du 7/7/2005, le résultat d'une recherche de laboratoire sur la dépendance à la nicotine. La publication indique la façon du "comment" et "où" cette dépendance se crée.

 

Effets sur le cerveau de l'arrêt du tabac


Celle-ci est liée à l'expression d'une molécule réceptrice de la nicotine également impliquée dans les capacités cognitives des individus. Ces chercheurs démontrent ainsi pour la première fois qu'il existe un lien anatomique et moléculaire entre la dépendance à la nicotine et les capacités cognitives.

Ce rôle crucial du récepteur de la nicotine dans la mise en place de la dépendance tabagique est appuyé par d'autres travaux publiés simultanément dans la revue Neuron par l'équipe de Pierre-Jean Corringer, dans la même unité de l'Institut Pasteur. Les chercheurs ont montré que la nicotine est capable de pénétrer au cœur même des cellules neuronales pour y favoriser la formation de récepteurs ayant une très haute affinité pour cette même nicotine. Or, leur surexpression à la surface des cellules est à l'origine de la sensibilité accrue à la nicotine.

La neurobiologie de la dépendance à la nicotine :

Cette étude, que je retranscris ici, a été publiée par l'aAence de la Santé et des Services Sociaux de Montréal et est signée par le Dr Jean-Pierre Roy, M.D., FRCPC Médecin conseil, Direction de la santé publique de Montréal-Centre Neurologue, Hôpital neurologique de Montréal.  

Dans ce texte... "la grande majorité des fumeurs actuels est consciente des effets nocifs du tabagisme et plusieurs d'entre eux ont à leur actif des tentatives d'abandon infructueuses. En général, il faut de trois à cinq essais pour devenir un ex-fumeur à long terme. Cette difficulté à modifier ce comportement s'explique entre autres par la très forte dépendance engendrée par la nicotine. Mais pourquoi cette dépendance est-elle si puissante?

La réponse la plus souvent rencontrée dans la littérature fait appel à un système composé de deux noyaux du cerveau : le « Ventral Tegmental Area » (VTA) et le « Nucleus Accumbens » (NAcc). Les neurones du VTA projettent vers les neurones du NAcc. Lorsque le VTA est activé par l'action de la nicotine sur les récepteurs nicotiniques (présents sur les neurones du VTA), de la dopamine (DA) est libérée dans le NAcc (figure 1). Cette DA, en se liant aux récepteurs dopaminergiques présents sur les neurones du NAcc, entraîne une activation de ceux-ci. Ce schéma est intéressant mais pour mieux comprendre les conséquences de l'action de la nicotine au cerveau, il est utile de connaître la fonction de ces deux noyaux du cerveau, et pour connaître la fonction d'un noyau, il faut en connaître au moins les inputs .

Figure 1 - Les deux noyaux du cerveau au cœur des mécanismes de dépendance à la nicotine : le "Nucleus Accumbens" (NAcc) et le "Ventral tegmental area" (VTA).

Schéma Mécanismes cerveau

 

Les neurones du VTA, lorsqu'ils sont activés par de la nicotine, libèrent de la dopamine (DA) qui, en se liant aux récepteurs dopaminergiques présents sur les neurones du NAcc, entraîne une activation de ceux-ci.

Alors, quelles régions du cerveau projettent vers le NAcc et le VTA? On retrouve trois inputs majeurs du point de vue physiologique : le cortex cérébral, l'hypothalamus et l'hippocampe (figure 2) (Les inputs sont décrits ici du point de vue physiologique et non pas anatomique, c'est-à-dire qu'il peut y avoir des structures anatomiques intermédiaires entre les inputs et le couple VTA-NAcc). Le cortex transmet l'information sur les objets présents dans l'environnement actuel de l'individu : la vue d'une proie ou le bruit d'un cours d'eau, par exemple. L'hypothalamus, lui, transporte des signaux représentant les besoins vitaux : la concentration en eau, le taux de glucose, la température, la quantité d'adipocytes, etc. L'hippocampe, finalement, indique si l'objet d'intérêt présent dans l'environnement actuel est nouveau : un tel objet dans le contexte spatial actuel, a-t-il déjà été rencontré, ou, est-il, au contraire nouveau. Si le bruit d'un cours d'eau, dans un contexte spatial donné, est nouveau (pluies abondantes récentes par exemple), et que l'individu a soif, alors, et alors seulement, le VTA libérera de la DA dans le NAcc. La décharge en DA entraînera deux conséquences qui sont capitales pour la survie. D'une part, il y aura augmentation de la probabilité que l'individu initie une approche pour acquérir l'objet qui correspond à son besoin le plus pressant à ce moment précis. Pour un observateur extérieur, le sujet paraîtra motivé à acquérir l'objet. D'autre part, il y aura apprentissage des conditions associées : nouveau bruit d'un cours d'eau, soif, contexte spatial et enfin démarche pour acquérir et consommer l'eau. Et cet apprentissage se doit d'être retenu pour le reste de l'existence de l'individu, il en va de sa survie. S'il en était autrement, s'il n'y avait pas d'apprentissage de l'association, bruit de l'eau, soif, contexte spatial, l'individu mourrait rapidement de déshydratation. On se retrouve donc ici au cœur même des mécanismes les plus fondamentaux pour la survie de l'individu et de l'espèce. Enfin, dans une situation naturelle, telle que décrite ici, il existe une boucle de rétroaction négative (« negative feedback loop ») qui atténue progressivement la décharge en DA. Lorsque l'individu boit, la décharge des neurones hypothalamiques signalant le déficit en eau décroît au fur et à mesure que la concentration en eau augmente dans le sang et ainsi la décharge en DA s'estompe progressivement.

 

Figure 2 Les noyaux VTA et NAcc reçoivent trois inputs principaux qui correspondent à trois types d'information.

Schéma  mécanisme cerveau

 

Le cortex cérébral informe sur les objets présents dans l'environnement, visuellement, auditivement, etc. L'hypothalamus renseigne sur les paramètres vitaux de l'individu : eau, glucose, température, etc. L'hippocampe, enfin, signale la nouveauté de la situation : un tel objet a-t-il été observé auparavant dans le contexte spatial actuel.

La nicotine, comme les autres drogues d'abus d'ailleurs, ne correspond pas à un besoin vital pour la survie, il n'y a donc pas de boucle de rétroaction négative pour la nicotine. En raison de cette absence de rétroaction, la décharge en DA entraînée par la nicotine est exagérément forte et prolongée -sensation que l'individu ressent (inconsciemment ou non) lorsqu'un besoin vital est assouvi. Par ailleurs, la décharge exagérée en DA entraîne un apprentissage exagérément puissant de l'association objet, nicotine, contexte spatial. Ainsi, la seule vue d'une cigarette qui fume, par exemple, déclenchera chez l'ex-fumeur une envie irrépressible de fumer, et ce, même plusieurs années après avoir cessé de fumer. C'est donc en « piratant »un système au cœur même des mécanismes de la survie que la nicotine acquiert un pouvoir exagéré de motivation du comportement et conserve ce pouvoir pour la vie!"( fin de l'extrait).

Ainsi, "lorsque vous tirez sur une cigarette, 10 secondes plus tard, une dose concentrée de nicotine est délivrée directement à votre cerveau, produisant ainsi des effets bien connus : étourdissement, plaisir et autres...

Cependant, votre cerveau va rapidement s'adapter en multipliant les récepteurs à la nicotine ce qui aura pour conséquence de vous obliger à augmenter le nombre de cigarettes pour ressentir les mêmes effets. Ces changements sont en étroite relation avec le phénomène de dépendance lui-même "

Arrêter de Fumer.

cigarette qui brule La fumée et ses toxiques.

 

Aussi, à la prise d'une cigarette, un cercle fermé se génère :

Ellipse: 1-. La nicotine stimule la production de substances actives dans le cerveau : plaisir, détente, éveil, énergie... 2-. Chute du taux de nicotine entre deux cigarettes 3-. Déséquilibre de l'activité chimique dans le cerveau : sensation de déplaisir, irritation, stress, frustration, trouble de la concentration... 4-. Besoin urgent de fumer

 

 

Depuis l'ouverture des archives secrètes des industriels du tabac notamment après les "procès", on sait que ces derniers ont soigneusement ajusté le dosage pour garantir le plaisir et de la consommation .

Cependant, la dépendance physique disparaît assez rapidement après l'arrêt du tabac : dans les 72 heures et le sevrage de ces dépendances peut se faire tranquillement avec de l'aide...Mais nous parlerons de tout cela plus tard...! Arrêter de Fumer.

 

La Communication :

Arrêter de Fumer : L'abus de tabac pourrait causer la mort de plus de 100 millions de personnes dans le monde au cours de ce siècle.

 

Parmi les Conséquences Nocives du Tabac :

Arrêter de Fumer.

 

Dès les premières bouffées de cigarette, une femme enceinte soustrait de l'oxygène à son enfant :

 

Couple avec femme enceinte "En fumant une cigarette, les composants inhalés passent immédiatement dans le sang et provoquent un rétrécissement des vaisseaux sanguins. Lorsqu'une femme enceinte fume, la circulation sanguine au niveau du placenta est ainsi diminuée de 21%. (Lehtovirta et al., 1978 ; Morrow et al., 1988). Le placenta étant le siège de tous les échanges entre la mère et le foetus, les échanges d'oxygène et de nutriments sont fortement réduit et le développement normal du foetus est entravé. En outre, l'approvisionnement du foetus en oxygène est réduit par un autre phénomène qui fait intervenir le monoxyde de carbone. Ce gaz toxique est présent dans la fumée en quantités importantes. Il a pour propriété de se lier très fortement à l'hémoglobine et de « bloquer » ainsi l'accès de l'oxygène. Or l'hémoglobine est indispensable au transport de l'oxygène dans le sang. Les foetus sont particulièrement sensibles à une intoxication au monoxyde de carbone qui se traduit chez eux par une hypoxie (apport d'oxygène insuffisant dans les tissus). Chez les foetus de mères fumeuses, on estime qu'environ 9% de l'hémoglobine est rendue durablement inapte au transport d'oxygène à cause du blocage provoqué par le monoxyde de carbone inhalé par la mère (Bureau et al., 1982)".

"La diminution des apports en oxygène et la réduction de la circulation entraînent, chez les foetus de mères fumeuses, des troubles du développement qui se manifestent par une réduction du poids à la naissance : le poids moyen des bébés de mères fumeuses est inférieur de 200g à celui des bébés de mères non-fumeuses. En conséquence, la mortalité infantile augmente, tout spécialement chez les prématurés. De plus, les fausses couches sont 2 fois plus fréquentes chez les femmes fumeuses (Wisborg et al., 2001) et on ne peut pas exclure que le développement psychique du bébé puisse être affecté (troubles de l'apprentissage, du comportement ou de l'attention). Même les foetus de mères non-fumeuses ne sont pas à l'abri des effets nocifs de la fumée : en effet, le poids moyen des nouveau-nés est également diminué lorsque les mères non-fumeuses sont exposées à la fumée passive, et des composants provenant de la fumée peuvent être détectés dans le sang des nouveau-nés (Pichini et al., 2000)".

Bureau M. et al.: Carboxyhemoglobin concentration in fetal cord blood and in blood of mothers who smoked during labour. Pediatrics, 1982; 69: 371-373
Lehtovirta P. et Forss M.: The acute effects of smoking on intervillous blood flow of the placenta. British Journal of Obstetrics and Gynaecology,1978; 85: 729-731
Morrow R. et al.: Maternal cigarette smoking: The effects on umbilical and uterine blood flow velocity. American Journal of Obstetrics and Gynecology,1988; 159: 1069-1071
Pichini S. et al.: Cord serum cotinine as a biomarker of fetal exposure to cigarette smoke at the end of pregnancy. Environmental Health Perspectives, 2000; 108: 1079-1083

Arrêter de Fumer.

 

Le nombre de morts subites du nourrisson est 3 fois plus élevé chez les enfants de mères fumeuses :

"La mort subite du nourrisson, appelée aussi parfois « mort blanche », désigne le décès totalement inexplicable d'un nourrisson qui est apparemment en parfaite santé. Les causes et les mécanismes conduisant au décès des nourrissons demeurent inconnus, même si des autopsies sont effectuées. Par contre, il est clairement établi qu'il existe des facteurs qui augmentent le risque qu'un bébé soit victime de la mort subite du nourrisson. Parmi ceux-ci, citons la position ventrale du bébé pendant le sommeil, l'exposition à la fumée, et une température trop élevée pendant le sommeil".

"Avec la position pendant le sommeil, la fumée est le plus important facteur de risque dont il faut tenir compte. Plusieurs chercheurs ont démontré que fumer pendant la grossesse triplait le risque de mort subite du nourrisson (MacDorman et al., 1997 ; Blair et al., 1996). De plus, même si sa mère s'est abstenue de fumer pendant la grossesse, le nourrisson présente un risque accru de mort subite s'il est exposé à la fumée de tabac (Blair et al., 1996). Voici quelques conseils destinés à réduire le risque de mort subite du nourrisson chez des enfants en bonne santé :
- mettre le bébé sur le dos avant son sommeil
- ne pas fumer pendant la grossesse
- ne pas exposer le bébé à la fumée de tabac
- éviter de trop chauffer ou de trop couvrir le bébé, surtout s'il souffre d'un refroidissement ou d'une infection
- nourrir le bébé au sein"
"Sur le dos, le bébé ne risque pas de s'étouffer s'il vomit et une surveillance accrue pendant son sommeil n'est pas nécessaire. Pendant les premiers mois, il est préférable que le bébé ne dorme pas dans le même lit que ses parents".

Réduire les risques de mort subite du nourrisson. Recommandations éditées en 1997 par The Sudden Infant Death Network, Ledyard , Connecticut USA ( www.sids-network.org/basic.htm) Blair P. et al.: Smoking and the sudden infant death syndrome: results from 1993-1995 case-control study for confidential inquiry into stillbirths and deaths in infancy. British Medical Journal, 1996; 313: 195-198 MacDorman M. et al.: Sudden infant death syndrome and smoking in the United States and Sweden . American Journal of Epidemiology, 1997; 146: 249-257

Arrêter de Fumer.

 

Les enfants souffrent d'asthme presque deux fois plus fréquemment si leurs parents fument :

 Inhalateur asthme, fumeur passif "Le risque qu'un enfant développe de l'asthme est pratiquement doublé s'il est exposé à la fumée de tabac à la maison, en particulier si sa mère fume (Ehrlich R. et al., 1992; Gupta D. et al., 2001; Infante-Rivard C., 1992; Larsson et al., 2001). Une étude récente semble indiquer que c'est avant tout lorsque la mère fume pendant la grossesse que l'asthme serait induit (Gilliland F. et al., 2001).

"Quant à l'exposition à la fumée de tabac après la naissance, elle aurait pour effet de déclencher et de renforcer les symptômes typiques de l'asthme : respiration sifflante, difficulté à respirer, essoufflement à l'effort. Ces symptômes ainsi que la fréquence anormalement élevée d'une toux répétitive et d'infections respiratoires ont également été observés en Suisse (étude SCARPOL : Braun-Fahrländer et Grize, 2001 ; Latal Hajnal et al., 1999). L'asthme est une maladie caractérisée par une hyperréactivité des voies respiratoires qui ont tendance à se rétrécir. Une stimulation par de la fumée, des poussières, des substances auxquelles le corps est allergique ou par un effort important accroît le rétrécissement des voies respiratoires et des symptômes apparaissent : toux, respiration sifflante, difficulté à respirer".

"Le développement de l'asthme est conditionné non seulement par des facteurs comme l'hérédité, mais aussi par la pollution de l'air (et donc la fumée de tabac). En fait, la fumée de tabac est, dans les milieux confinés, le plus important polluant de l'air".

Braun-Fahrländer C., Grize L. : Bericht über drei aufeinanderfolgende Untersuchungen von 6-7-jährigen Kindern in den SCARPOL-Studienorten während der Schuljahre 1992-93, 1995-97 und 1998-99. Basel , Mai 2001.
Ehrlich R. et al. : Childhood asthma and passive smoking. American Review of Respiratory Diseases, 1992 ; 145 : 594-599
Gilliland F. et al. : Effects of maternal smoking during pregnancy and environmental tobacco smoke on asthma and wheezing in children. American Journal of Respiratory Diseases, 2001 : 163 : 429-436
Gupta D. et al. : Prevalence of bronchial asthma and association with environmental tobacco smoke exposure in adolescent school children in Chandigarh , North India . Journal of Asthma, 2001 ; 38 (6) : 501-507
Infante-Rivard C. : Childhood asthma and indoor environmental risk factors. American Journal of Epidemiology 1993 ; 137 : 834-844
Larsson M. et al. : Environmental tobacco smoke exposure during childhood is associated with increased prevalence of asthma in adults. Chest, 2001 ; 120 : 711-717
Latal Hajnal B. et al. : Effect of environmental tobacco smoke exposure on respiratory symptoms in children. Schweizerische Medizinische Wochenschrift, 1999 ; 129 : 723-730

Arrêter de Fumer.

 

La Cigarette Produit des Pannes d'Erection - En France, 28% des hommes en souffrent :

( KUBIN M. et al. Epidemiology of erectile dysfonction. Int. J. Impot. Res. 2003 ; 15 : 63-71)

 

Couple impuissant à cause du tabac "Lorsqu'on inhale du tabac, il suffit de quelques secondes pour que la circulation du sang se modifie, notamment au niveau des vaisseaux périphériques, qui se contractent. L'irrigation sanguine est freinée, ce qui se traduit parfois par un refroidissement des extrémités. Cet effet est particulièrement visible sur les thermographies, une méthode simple qui permet de visualiser la baisse de température au bout des doigts."

"Le phénomène de l'érection est déclenché par une information du système nerveux qui provoque un afflux de sang dans la verge, avec pour effet de la rigidifier. En se gonflant, les tissus du pénis compressent les veines, ce qui empêche le retour du sang et maintient l'érection. Deux mécanismes permettent d'expliquer pourquoi la fumée peut provoquer des troubles de l'érection. La nicotine, d'une part, provoque très rapidement une contraction des vaisseaux périphériques. Elle contribue, d'autre part, à obstruer les artères en favorisant la formation de plaques (athérosclérose). Chez les fumeurs, on a pu effectivement observer une obstruction des artères irriguant le pénis (Rosen, 1991). Les problèmes d'impuissance se manifestent soit par une impossibilité à avoir une érection, soit par des difficultés à la maintenir assez longtemps. Dans les trois quarts des cas, les causes sont d'ordre physique plutôt que psychique. Selon une étude anglaise, un homme adulte sur dix souffre de tels troubles".

"Fumer augmente d'environ 50% les risques de développer des troubles de l'érection. «Fumer peut influer sur la circulation sanguine et entraîner des problèmes d'impuissance»: tel est l'un des avertissements qui devraient bientôt figurer sur les paquets de cigarettes mis en vente dans l'Union européenne. C'est en tout cas ce que prévoit un projet de directive de l'Union européenne qui doit être adopté prochainement".

Références : Action on Smoking and Health, British Medical Association: Warning: Smoking causes male sexual impotence. June 1999. Ce rapport peut être téléchargé à l'adresse suivante: www.ash.org.uk/html/health/html/impotent.html
Rosen M.: Cigarette smoking: an independant risk factor for atherosclerosis in the hypogastric-cavernous arterial bed of men with arteriogenic impotence. Journal of Urology, 1991; 145(4): 759-763 .

Arrêter de Fumer.

 

100 % d'augmentation de cancer du sein en cas de tabagisme passif !

Cancer du sein, cigarette Les effets du tabagisme sur le risque de cancer du sein restent controversés aussi bien pour l'intoxication active, volontaire, que pour l'empoisonnement passif, involontaire. Johnson KC, chercheur canadien, a souhaité éclaircir cette question. Il a ainsi synthétisé les données en provenance des 19 études antérieurement publiées sur ce sujet.

En comparaison avec les femmes non exposées, le risque relatif global de cancer du sein chez les fumeuses passives est de 1,27 (IC 95 % : 1,11-1,45). Dans le sous-groupe des 500 études cas - témoins quantifiant plus précisément le degré d'exposition au tabagisme passif, ce risque relatif atteignait 1,90 (IC 95 % : 1,53-2,37) tandis que pour les 14 autres publications, plus imprécises quant à l'importance de l'exposition, le risque relatif, de 1,08, perdait de sa significativité (IC 95 % : 0,99-1,19) tout en présentant un effet dose-réponse.

L'augmentation du risque était particulièrement nette pour les cancers avant la ménopause avec un risque relatif à 1,68 (IC 95 % 1,33-2,12) passant même à 2,19 (IC 95 % : 1,68-2,84) en ne retenant que les 5 études les plus informatives sur l'importance du tabagisme passif. A titre de comparaison, le risque de cancer du sein s'élevait à 1,46 (IC 95 % : 1,15-1,85) chez les fumeuses actives.

Le tabagisme passif apparaît donc associé à une majoration de la fréquence du cancer du sein, pouvant être multipliée par deux en pré ménopause. Des analyses de cohorte complémentaires ainsi que des études de physiopathologie restent nécessaires pour confirmer et tenter d'expliquer cet effet imprévu du tabagisme passif, comparable, en intensité, à celui du tabagisme actif.

Tabagisme Passif : empoisonnement passif, involontaire; femmes non fumeuses mais exposées a la fumé

Sources: Dr Jean-Marie Brideron http://www.jim.fr/jim/data/bdc/base/FB/F9/54/DB/index.htm et Johnson KC : Accumulating evidence on passive and active smoking and breast cancer risk Int J Cancer. 2005 Nov 20 ; 117 (4) : 619-28.

Arrêter de Fumer.

 

Les décès liés à une crise cardiaque avant la retraite sont environ 3 fois plus nombreux chez les fumeurs réguliers :

 

Décès liés au tabac "Chez les fumeurs réguliers le risque de mourir d'un infarctus avant l'âge de 65 ans est trois fois plus grand que chez les non-fumeurs (Thun, 2000). On pense actuellement que les maladies cardio-vasculaires causées par le tabac sont essentiellement provoquées par l'inhalation des gaz toxiques présents dans la fumée (monoxyde de carbone, acide cyanhydrique et oxyde d'azote)".

"Contrairement à une opinion répandue, ce ne sont pas les cancers du poumon qui sont responsables du plus grand nombre de décès parmi les fumeurs". En France, des études sont encore en cours de traitement mais les résultats statistiques des seniors fumeurs de la Suisse marquent bien l'incidence, "la plus importante cause de mortalité prématurée due au tabac provient des maladies cardio-vasculaires - en particulier l'infarctus du myocarde - qui sont responsables de près de la moitié de ces décès prématurés (voir tableau). Les cancers du poumon sont responsables d'un quart environ des décès prématurés dus au tabac. Le fait que le cancer du poumon soit souvent pris comme exemple des maladies causées par le tabac tient des pourcentages des malades de cancer du poumon dont 90% sont des fumeurs. Néanmoins ce type de cancer est moins fréquent que les maladies cardiovasculaires".

Thun M. et al: Smoking versus other risk factors as the cause of smokingattribuable deaths. Journal of the American Medical Association, 2000; 284: 706-712
Frei A. : Kostenanalyse des Tabakkonsums in der Schweiz, Teil 1: Epidemiologie. Health Econ, September 1998 (pages 40-42, annexes 14.1 et 14.2)

 

L'Action des Institutions et des Pays :

 

Dépêche de Presse , SANTE, 1/12/ 2005Logo OMS

Nations Unies, OMS, ferme la porte au personnel fumeur :

Arrêter de Fumer . A partir du premier décembre 2005, l'Organisation Mondiale Pour la Santé a pris la décision de ne plus embaucher de fumeurs dans son personnel et tout recrutement passera par la déclaration solennelle de ne pas être fumeur.

Décision prise en responsabilité, afin d'ouvrer en faveur de la santé et de s'engager dans la lutte active contre le fléau du tabac qui est la cause de  tellement de morts dans le monde.


NATIONS UNIES , SANTE, 2005 / LA JOURNEE MONDIALE SANS TABAC

Logo OMS

Arrêter de Fumer : L'OMS exhorte les professionnels de la santé à s'engager dans la lutte contre le tabagisme
Une nouvelle enquête révèle que les étudiants qui se destinent aux professions de santé sont mal formés aux techniques de sevrage tabagique.

 

Affiche lutte anti-tabac
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Logo interdit de fumerArrêter de Fumer : A l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai 2005, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) encourage les professionnels de la santé à prendre les devants pour combattre les problèmes liés à la dépendance à l'égard du tabac, à sa consommation et à l'exposition à la fumée du tabac. Le tabac reste l'une des principales causes de mortalité dans le monde avec cinq millions de décès par an.

"Le tabac reste l'une des principales causes de mortalité dans le monde avec près de cinq millions de décès par an, a rappelé Lee Jong-wook, directeur général de l'OMS. La communauté sanitaire joue un rôle clef dans l'effort mondial engagé contre cette épidémie. Les professionnels de la santé sont en première ligne. Ils ont besoin d'acquérir les compétences requises pour aider les gens à s'arrêter de fumer et il leur faut donner l'exemple en renonçant eux-mêmes au tabac".

"Si des efforts supplémentaires ne sont pas faits pour appliquer maintenant les solutions qui existent, quelque dix millions de décès dus au tabac seront enregistrés chaque année d'ici à 2020, la plupart dans des pays en développement", a-t-il prévenu.

"Les professionnels de la santé sont au contact d'un pourcentage élevé de la population et ils peuvent faire beaucoup pour aider les gens à changer de comportements. Des études montrent que des conseils même brefs donnés par des professionnels de la santé peuvent porter les taux d'abstinence à 30%. On a constaté que des interventions de sevrage tabagique conduites par des agents infirmiers augmentaient de 50% les chances de s' arrêter de fumer ", explique l'OMS dans un communiqué.

Soins cancer lié au tabac Toutefois, ajoute le communiqué, les résultats récemment publiés d'une enquête conduite par l'Association canadienne de Santé publique (CPHA), les Centers for Disease Control and Prevention du Department of Health and Human Services (CDC) des Etats-Unis et l'OMS montrent qu'une approche plus systématique de l'engagement des professionnels de la santé dans la lutte contre le tabagisme serait nécessaire, à commencer par la formation.

Cette enquête mondiale sur les professionnels de la santé a été menée dans dix pays auprès d'étudiants de troisième année dans quatre disciplines de santé (soins dentaires, médecine, soins infirmiers et pharmacie). La plupart des étudiants interrogés (de 87 à 99%) pensaient qu'ils avaient un rôle à jouer dans les conseils à donner pour cesser de fumer. Pour plus de 90% des étudiants dans tous les pays (à l'exception de la Croatie, 72%) et toutes les disciplines, les professionnels de la santé devraient être formés aux techniques de sevrage. Or, de 5% seulement à 37% au maximum des étudiants interrogés avaient effectivement reçu une formation en règle à ce sujet.

Le fait d'être soi-même fumeur est souvent un obstacle qui empêche les professionnels de la santé à s'engager dans la lutte contre le tabagisme. Sept pays sur dix ont fait état d'une prévalence du tabagisme supérieure à 20% et dans 8 des 16 enquêtes réalisées, elle était supérieure à 30%. Les chiffres allaient d'un minimum de 0,5% chez les étudiants en soins infirmiers en Ouganda à un maximum de 47% chez les étudiants en pharmacie en Albanie.

"Il est important que les établissements scolaires, les organismes de santé publique et les services officiels de l'éducation s'associent pour donner aux professionnels de la santé les outils dont ils ont besoin pour combattre le tabagisme chez leurs patients", a déclaré Julie Gerberding, directrice des CDC. "Alors que nous réfléchissons aux progrès de la lutte contre le tabagisme dans le monde que l'on doit à la Journée mondiale sans tabac, nous encourageons les professionnels de la santé du monde entier à assumer leur rôle, qui est d'informer les patients des conséquences du tabagisme sur la santé et de les aider à renoncer au tabac".

Le préambule de la Convention cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, qui est entrée en vigueur le 27 février 2005, met l'accent sur le rôle qui incombe aux associations de professionnels de la santé dans les efforts fournis pour faire de la lutte contre le tabagisme un objectif de l'action de santé publique et faire baisser la consommation de tabac.

En janvier 2004, dans le cadre d'une réunion convoquée par l'OMS, plusieurs associations de professionnels de la santé ont adopté un code de pratique qui énumère 14 mesures concrètes par lesquelles ces associations peuvent s'engager dans la lutte contre le tabagisme. Ces associations et leurs membres pourraient notamment donner l'exemple, faire en sorte que les lieux de travail et les établissements publics soient sans fumée et sans tabac, et appuyer les actions politiques contre le tabac, dont, entre autres, la Convention cadre de l'OMS pour la lutte antitabac.

Source : Nations Unies, New York, 31 mai 2005.

 

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