NEUROSCIENCES CLINIQUES APPLIQUEES, PARIS COURBEVOIE
AVEC UNE PSYCHOLOGUE CLINICIENNE
Le cerveau : « Les Synapses et leur principe de plasticité synaptique »
La thérapie par les neurosciences est personnalisée et appliquée selon les profils et les besoins de soins.
Je suis Ruby Villar-Documet, Psychologue clinicienne d'orientation scientifique et psychothérapeute, j’exerce en consultation privée à Courbevoie près de Paris. Mon atout pour l’exercice, est une combinaison d'expertise scientifique et d’expérience clinique de plus de 25 ans.
Mon éventail d’expériences professionnelles dans des contextes qualifiés :
- Hospitalier spécialisé (troubles psychiatriques).
- Expertise psychologique (criminologie – troubles psychiques).
- Enseignement universitaire (psychopathologies).
- Clinique et Recherche Cognitive spécialisée (cerveau humain, troubles psychiques, troubles neurodéveloppementaux et PsychoNeurothérapies en rapport : : phobie, émétophobie, autisme Asperger, TSA, hyperactivité ou TDAH, rééducation du cerveau...).
...Terrains d’action qui ont contribué largement au développement de mes solutions thérapeutiques
Mon approche thérapeutique en tant que psychologue clinicienne
Ma pratique se veut : humaine, déontologique, évolutive, efficace et avant-gardiste. Ma palette de solutions thérapeutique intègre : l’Hypnose, la Thérapie Psychique, la Thérapie Cognitive Comportementale (TCC), la Thérapie Psychanalytique, la Thérapie Psycho-corporelle … ainsi qu’une approche dynamique, des Neurosciences Cliniques « La Neurothérapie par Neurofeedback Scientifique (QEEG) ».
Les Synapses et leur principe de plasticité synaptique
Les synapses
Définition
Types de synapses
La synapse (du grec. syn = ensemble ; haptein = toucher, saisir; autrement dit connexion) désigne une zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule (cellules musculaires, récepteurs sensoriels...). Elle assure la conversion d'un potentiel d'action déclenché dans le neurone présynaptique en un signal dans la cellule postsynaptique. On estime, pour certains types cellulaires (par exemple cellule pyramidale, cellule de Purkinje...), qu'environ 40 % de la surface membranaire est couverte de synapses.
On distingue habituellement deux types de synapses :
- La synapse chimique, très majoritaire, qui utilise des neurotransmetteurs pour transmettre l'information ;
- La synapse électrique où le signal est transmis électriquement par l'intermédiaire d'une jonction communicante (en anglais gap-junction).
On les différencie en microscopie électronique par la taille de la fente synaptique, de l'ordre de 2 nanomètres pour les synapses électriques, entre 10 et 40 nm pour les synapses chimiques. On peut également, dans le cas des synapses électriques, observer les jonctions communicantes. Une jonction communicante correspond à un contact entre deux membranes plasmiques, il n'y a jamais fusion en un syncytium (région de cytoplasme contenant plusieurs noyaux).
Zone de contact fonctionnelle entre un neurone et une autre cellule
1 - Élément pré-synaptique- 2 - Sarcoplasme
- 3 - Vésicules synaptiques
- 4 - Récepteur cholinergique nicotinique
- 5 - Mitochondrie
Zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux neurones
Transmission chimique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur)
- 1 - Mitochondrie
- 2 - Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs
- 3 - Autorécepteur
- 4 - Fente synaptique avec neurotransmetteur libéré (ex : sérotonine ou dopamine)
- 5 - Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)
- 6 - Canal calcium
- 7 - Exocytose d'une vésicule
- 8 - Neurotransmetteur recapturé
La Plasticité Synaptique :
Caractère évolutif de la transmission synaptique
La plasticité synaptique, base du processus d'apprentissage
La plasticité synaptique correspond aux modifications morphologiques, chimiques et fonctionnelles qui interviennent au cours du temps au niveau de la synapse (principe du Neurofeedback).
Les synapses sont des zones spécialisées dans la transmission nerveuse. Elles évoluent avec le temps, certaines disparaissent, d'autres se créent, mais toutes se modifient et tendent, soit à renforcer, soit à affaiblir, la communication entre deux neurones. La plasticité synaptique serait ainsi à la base des processus d'apprentissage et de mémorisation.
La majorité des travaux sur la plasticité synaptique sont basés sur le postulat de Hebb (1949) qui a proposé que, lorsqu'un neurone prend part de façon répétée à l'activation d'un autre neurone, l'efficacité des connexions entre ces neurones est augmentée.
Depuis, les manifestations de la plasticité qui font l'objet d'études intensives sont la LTP (Long Term Potentiation) et la LTD (Long Term Depression) qui représentent, respectivement, une augmentation et une diminution de l'efficacité de la transmission synaptique à long terme.
Processus d'interactions synaptiques et plasticités
Depuis les découvertes des années 60 de E.Kandel (prix Nobel de médecine en 2000), la recherche en neuroélectrophysiologie met à jour régulièrement de nouveaux types de plasticités synaptiques.
Celles-ci se déclinent en de multiples formes, dont les cardinales sont l'Habituation, la Sensitization (ou désensibilisation), la Potentiation et la Dépression. Chacun de ces phénomènes comprend des variantes classées en sous-types. A l'heure actuelle, il est évident qu'on ne peut se prétendre exhaustif dans l'énumération des différents types et sous-types de plasticité constatés, puisqu'on n'a pas encore entièrement compris quelle logique englobante régit leur apparition.
Il se peut que les variantes de plasticité soient quasi illimitées et que la fréquence de leur apparition respective soit en rapport direct avec le type de neurones ; elles vont se modifier ainsi en fonction de leur environnement cellulaire.
*Illustrations : Wikipédia