266. NEUROSCIENCES & PSYCHOLOGIE
Le stress de l'enfance est lié à la dépression chez l'adulte
Résumé : Une nouvelle étude révèle un lien entre les événements négatifs de la vie (NLE) dans l'enfance et une probabilité plus élevée de développer une dépression chez les jeunes adultes.
Cette recherche, impliquant 321 participants, a montré qu'un cortex orbitofrontal plus épais à 14 ans, suivi d'un amincissement rapide à l'adolescence, est prédictif de symptômes dépressifs plus tard dans la vie.
Bien que le NLE ne soit pas directement lié à l’épaisseur du cortex orbitofrontal, l’étude souligne l’importance d’une évaluation précoce du NLE et de la surveillance des modifications du cortex orbitofrontal pour identifier les risques de dépression.
Faits marquants:
1. Impact NLE sur l'enfance : Vivre des événements négatifs de la vie pendant l'enfance augmente considérablement le risque de dépression chez les jeunes adultes.
2. Modifications du cortex orbitofrontal : les modifications du cortex orbitofrontal, en particulier l'amincissement accéléré au cours de l'adolescence, sont liées à des symptômes dépressifs ultérieurs.
3. Valeur de l'évaluation précoce : L'identification et la surveillance précoces de ces facteurs pourraient être cruciales pour prévenir les troubles psychologiques chez les jeunes adultes.
Source : Wiley
Une nouvelle recherche publiée dans JCCP Advances indique que le fait de vivre des événements négatifs de la vie (NLE) pendant l'enfance est lié à un risque plus élevé de développer des symptômes de dépression au début de l'âge adulte.
L'amincissement du cortex orbitofrontal, une région du cerveau qui affecte les émotions, pendant l'adolescence, était également associé à une augmentation des symptômes dépressifs plus tard dans la vie.
Les chercheurs n’ont pas identifié de relation entre le NLE et l’épaisseur du cortex orbitofrontal. Crédit : Actualités des neurosciences.
L’étude impliquait des tests d’imagerie cérébrale menés auprès de 321 participants à quatre moments précis, âgés de 14 à 22 ans. Les enquêteurs ont également utilisé un questionnaire au premier instant pour mesurer le NLE, et ils ont testé les symptômes dépressifs au quatrième instant.
Un fardeau plus élevé de NLE, un cortex orbitofrontal plus épais à l'âge de 14 ans et un amincissement accéléré du cortex orbitofrontal au cours de l'adolescence prédisaient les symptômes dépressifs des jeunes adultes. Les chercheurs n’ont pas identifié de relation entre le NLE et l’épaisseur du cortex orbitofrontal.
"Nos résultats suggèrent que l'évaluation du NLE pendant l'enfance et l'adolescence, en plus du NLE aigu, pourrait être justifiée en psychologie clinique et en psychothérapie pour identifier les personnes à risque de dépression", ont écrit les auteurs.
"En outre, l'amincissement accéléré des zones corticales préfrontales peut constituer un facteur de risque supplémentaire pour le développement de symptômes dépressifs, qui devrait faire l'objet d'une attention accrue dans les efforts visant à prévenir les troubles psychologiques chez les jeunes adultes."
À propos de cette actualité de la recherche en psychologie et neurodéveloppement
Auteur : Sara Henning-Stout
Source : Wiley
Contact : Sara Henning-Stout – Wiley
Image : L'image est créditée à Neuroscience News
Recherche originale : les résultats apparaîtront dans JCPP Advances