CONSULTER UN PSYCHOLOGUE PRESENTATION
DIAGNOSTIC
THERAPIES APPLIQUEES
BIBLIOGRAPHIE
LIENS
Inscription à la Newsletter
NEUROSCIENCES : RECHERCHES
282. NEUROSCIENCES & TDAH
Une percée dans la connectivité cérébrale jette un nouvel éclairage sur le TDAHDes chercheurs ont fait une découverte cruciale dans la recherche sur le TDAH, en découvrant que les symptômes du trouble sont liés à des interactions inhabituelles entre le cortex frontal du cerveau et ses centres de traitement de l’information plus profonds. En analysant un ensemble de données sans précédent de plus de 10 000 images cérébrales fonctionnelles de jeunes atteints et non de TDAH, l’étude révèle une connectivité accrue entre les zones clés du cerveau responsables de l’apprentissage, des émotions et du contrôle du comportement. Cette recherche surmonte les limites des études précédentes plus petites, offrant de nouvelles preuves solides des voies neuronales impliquées dans le TDAH. Ces résultats permettent non seulement d’approfondir notre compréhension du TDAH, mais aussi de développer des traitements plus ciblés et plus efficaces.
283. NEUROSCIENCES & PSYCHOLOGIE
L’harmonie et le sens artistique dans le chaos : comment le trouble borderline influence les goûts musicauxDes recherches récentes révèlent que les personnes atteintes d’un trouble de la personnalité limite (TPL) présentent des préférences musicales distinctes, privilégiant les genres réfléchis et complexes tels que le classique et le jazz aux genres intenses et rebelles. L’étude, portant sur 549 participants, met en évidence comment la gravité des symptômes du trouble borderline influence ces préférences et les fonctions psychologiques de la musique, en soulignant son rôle dans la régulation émotionnelle et la connectivité sociale. Les fonctions de la musique agissent comme des médiateurs dans la formation de ces préférences, ce qui suggère que les goûts musicaux des personnes atteintes de TPL reflètent leurs besoins psychologiques internes. Cette découverte ouvre de nouvelles voies pour des interventions de musicothérapie sur mesure, promettant des résultats thérapeutiques plus efficaces.
284. NEUROSCIENCES & PSYCHOLOGIE
L’isolement social accélère le vieillissement des individusLes chercheurs ont découvert une corrélation significative entre l’isolement social et le vieillissement biologique accéléré, ce qui indique que les personnes ayant des liens sociaux limités courent un risque plus élevé de mortalité prématurée. En utilisant des électrocardiogrammes basés sur l’IA (AI-ECG) pour estimer l’âge biologique de plus de 280 000 adultes, l’étude a révélé que ceux qui avaient des réseaux sociaux robustes présentaient des écarts d’âge plus petits entre leur âge biologique et chronologique, reflétant un vieillissement biologique plus lent. L’indice de réseau social a joué un rôle déterminant dans l’évaluation des niveaux d’isolement social, révélant qu’un score plus faible, indiquant un plus grand isolement social, était associé à un risque accru de décès dans tous les groupes démographiques. Cette recherche souligne l’importance de la connectivité sociale en tant qu’élément essentiel de la santé et de la longévité.
NEUROSCIENCES CLINIQUES APPLIQUEES PARIS ET COURBEVOIE AVEC UNE PSYCHOLOGUE CLINICIENNE
La neurostimulation : « Les Sons Binauraux »
Cette thérapie par neurostimulation est personnalisée et appliquée selon les profils et les besoins de soins.
Je suis Ruby Villar-Documet, Psychologue clinicienne d'orientation scientifique et psychothérapeute, j’exerce en consultation privée à Courbevoie près de Paris. Mon atout pour l’exercice, est une combinaison d'expertise scientifique et d’expérience clinique de plus de 25 ans.
Mon éventail d’expériences professionnelles dans des contextes qualifiés :
- Hospitalier spécialisé (troubles psychiatriques).
- Expertise psychologique (criminologie – troubles psychiques).
- Enseignement universitaire (psychopathologies).
- Clinique et Recherche Cognitive spécialisée (cerveau humain, troubles psychiques, troubles neurodéveloppementaux et PsychoNeurothérapies en rapport : : phobie, émétophobie, autisme Asperger, TSA, hyperactivité ou TDAH, rééducation du cerveau...).
Mon approche thérapeutique en tant que psychologue clinicienne
Ma pratique se veut : humaine, déontologique, évolutive, efficace et avant-gardiste. Ma palette de solutions thérapeutique intègre : l’Hypnose, la Thérapie Psychique, la Thérapie Cognitive Comportementale (TCC), la Thérapie Psychanalytique, la Thérapie Psycho-corporelle … ainsi qu’une approche dynamique, des Neurosciences Cliniques « La Neurothérapie par Neurofeedback Scientifique (QEEG) ».
La perception des Sons Binauraux
Les sons binauraux sont des sons très sinusoïdaux qui, écoutés au casque, tendent à synchroniser les deux hémisphères du cerveau. Le stimulus provoqué est perçu de façon spécifique.
Le sujet auditionnant des sons binauraux perçoit des ondes sonores à basse fréquence. Lorsque deux sons de basse fréquence sont présentés avec de légères variations de fréquence pour chaque oreille (mieux perçus à l'écoute au casque), le sujet entend des "battements".
Les travaux sur les sons binauraux ont généré de multiples recherches et ils sont utilisés notamment dans la détection de la maladie de Parkinson.
Les signaux binauraux furent observés pour la première fois par le scientifique allemand H.W. Dove en 1839. C'est cependant Le docteur Gérald Oster qui fut le premier en 1973 à mettre en évidence l'effet de ce type de sons sur les ondes corticales dans le contexte d'une recherche sur l'acuité auditive ; c'est également lui qui les a nommés « sons binauraux ».
Sons binauraux et cerveau
La différence de fréquence induit deux effets :
- Tout d'abord, cette différence de fréquence est traitée au niveau des noyaux olivaires supérieurs de chaque hémisphère qui produisent alors des ondes cérébrales de même fréquence que la différence ; ces nouvelles ondes se propagent progressivement à partir de ces noyaux dans tout le cortex. Ainsi, par exemple pour faire produire des ondes alpha on fera écouter des sons qui diffèrent de 8 à 13 Hz, ce qui correspond à la fréquence des ondes alpha ; ce phénomène a été nommé par Atwater (1975) « réponse d'adoption de fréquence » (FFR, Frequency Following Response).
- Ces sons binauraux permettent alors de synchroniser les deux hémisphères cérébraux (Foster, 1990), synchronisation qui induirait un état de bien-être, une amélioration de l'humeur, de meilleures performances attentionnelles et mnésiques, un traitement des émotions et une diminution de l'anxiété.
Les différentes ondes relatives aux sons binauraux
Musique relaxante sur fond de sons binauraux alpha
Such relaxing Piano music par Paul Collier, 10 Minute relax 2 (inc alpha brainwaves)
Recherches sur les sons binauraux
Nous présentons ici différentes recherches effectuées sur les sons binauraux.
NEUROSCIENCES CLINIQUES APPLIQUEES PARIS ET COURBEVOIE AVEC UNE PSYCHOLOGUE CLINICIENNE
La neurostimulation : « La Synchronisation du Cerveau »
Cette thérapie par neurostimulation est personnalisée et appliquée selon les profils et les besoins de soins.
Je suis Ruby Villar-Documet, Psychologue clinicienne d'orientation scientifique et psychothérapeute, j’exerce en consultation privée à Courbevoie près de Paris. Mon atout pour l’exercice, est une combinaison d'expertise scientifique et d’expérience clinique de plus de 25 ans.
Mon éventail d’expériences professionnelles dans des contextes qualifiés :
- Hospitalier spécialisé (troubles psychiatriques).
- Expertise psychologique (criminologie – troubles psychiques).
- Enseignement universitaire (psychopathologies).
- Clinique et Recherche Cognitive spécialisée (cerveau humain, troubles psychiques, troubles neurodéveloppementaux et PsychoNeurothérapies en rapport : : phobie, émétophobie, autisme Asperger, TSA, hyperactivité ou TDAH, rééducation du cerveau...).
Mon approche thérapeutique en tant que psychologue clinicienne
Ma pratique se veut : humaine, déontologique, évolutive, efficace et avant-gardiste. Ma palette de solutions thérapeutique intègre : l’Hypnose, la Thérapie Psychique, la Thérapie Cognitive Comportementale (TCC), la Thérapie Psychanalytique, la Thérapie Psycho-corporelle … ainsi qu’une approche dynamique, des Neurosciences Cliniques « La Neurothérapie par Neurofeedback Scientifique (QEEG) ».
La synchronisation des deux hémisphères du cerveau
La latéralisation (processus au cours duquel les hémisphères du cerveau se spécialisent durant la petite enfance) fonctionnelle du cerveau fut mise en évidence par les travaux du Dr Roger Sperry, Prix Nobel 1981, et fut largement confirmée depuis.
Chaque hémisphère cérébral est spécialisé, l'hémisphère gauche est celui des fonctions analytiques et linéaires tandis que l'hémisphère droit agit de manière synthétique, intuitive et sensible.
Nous pourrions comparer chacune de ces deux fonctions à un logiciel ayant son mode de fonctionnement et ses capacités propres.
Chacun des deux hémisphères du cerveau a son propre mode de fonctionnement et un examen EEG (électro-encéphalogramme) révèle qu'ils ont une activité électrique différente.
La synchronisation consiste à harmoniser l'activité électrique de ces deux hémisphères. Ceci peut se faire soit :
- par différentes techniques de contrôle de soi, par le biais du yoga par exemple, ou
- avec l'assistance de stimulus extérieurs, tels que des sons spécialement préparés appelés « sons binauraux ».
Principe des sons binoraux
Le principe des sons binauraux est basé sur l'écoute d'une fréquence différente par chaque oreille, afin que le cerveau adopte le rythme de la différence entre les 2 fréquences : si l'oreille droite reçoit une fréquence de 210 Hz et la gauche de 200 Hz, les deux hémisphères se synchroniseront sur 10 Hz, la fréquence différentielle. Les chercheurs du Monroe Institute ont appelé ce mécanisme « Frequency Following Response » ou « réponse d'adoption de fréquence ».
L'intégration des deux hémisphères améliore les performances mentales, car les deux « logiciels mentaux » analytiques et synthétiques agissent alors en synergie.
Les travaux de l'équipe du Dr Doppelmayr (1998) de l'Université de Salzbourg ont démontré que la synchronisation en rythme thêta (créer un lien avec le tableau des états de conscience) augmentait les performances des sujets.
NEUROSCIENCES CLINIQUES APPLIQUEES PARIS ET COURBEVOIE AVEC UNE PSYCHOLOGUE CLINICIENNE
Neurostimulation ou Stimulation Neuro-Dynamique : définitions
Cette thérapie par neurostimulation est personnalisée et appliquée selon les profils et les besoins de soins.
Je suis Ruby Villar-Documet, Psychologue clinicienne d'orientation scientifique et psychothérapeute, j’exerce en consultation privée à Courbevoie près de Paris. Mon atout pour l’exercice, est une combinaison d'expertise scientifique et d’expérience clinique de plus de 25 ans.
Mon éventail d’expériences professionnelles dans des contextes qualifiés :
- Hospitalier spécialisé (troubles psychiatriques).
- Expertise psychologique (criminologie – troubles psychiques).
- Enseignement universitaire (psychopathologies).
- Clinique et Recherche Cognitive spécialisée (cerveau humain, troubles psychiques, troubles neurodéveloppementaux et PsychoNeurothérapies en rapport : : phobie, émétophobie, autisme Asperger, TSA, hyperactivité ou TDAH, rééducation du cerveau...).
Mon approche thérapeutique en tant que psychologue clinicienne
Ma pratique se veut : humaine, déontologique, évolutive, efficace et avant-gardiste. Ma palette de solutions thérapeutique intègre : l’Hypnose, la Thérapie Psychique, la Thérapie Cognitive Comportementale (TCC), la Thérapie Psychanalytique, la Thérapie Psycho-corporelle … ainsi qu’une approche dynamique, des Neurosciences Cliniques « La Neurothérapie par Neurofeedback Scientifique (QEEG) ».
La Neurostimulation ou Stimulation dynamique
Avant tout, j'aimerais vous parler de l'histoire de la « Neurostimulation » afin de vous positionner dans le temps et dans son « contenu » ...
Hans Berger (1873 - 1941)
Le psychiatre allemand Hans Berger fût le premier à mesurer les potentiels électriques du cerveau humain à l'aide d'un appareil nommé électroencéphalographe, qui en amplifiait les signaux.
Avant lui, le médecin anglais Richard Caton (1842-1926) avait fait des enregistrements similaires chez des chiens.
Richard Caton (1842-1926) est né a Liverpool en ''Angleterre, c'était un scientifique pour qui il était crucial de découvrir la nature électrique du cerveau. Suite à ses recherches en juillet 1875, Caton a fait un rapport à l' Association médicale britannique signalant, qu'il avait employé le galvanomètre pour observer des impulsions électriques des surfaces des cerveaux vivants chez les sujets animaux (cf. Smith 1970)(Doigt 1994).Ces Travaux ont mit ainsi en évidence la présence de courants électriques dans le cerveau - exactement dans l'encéphale-- (Caton a édité le résultat . à Edimbourg, ses expériences sur les cerveaux des chiens et des singes ; dans ces cerveaux, des électrodes unipolaires nues ont été placées sur le cortex cérébral et l'autre sur la surface du crâne. Les courants ont été mesurés par un galvanomètre sensible ; il s'est aperçu qu' il y avait un courant électrique présentant des variations distinctes , qui augmentaient pendant le sommeil).
En 1929 Hans Berger s'appuyant sur les recherches de Canton, a mesuré cette activité cérébrale et a découvert la Vague d'alpha dans l'activité du cerveau humain ; fait qui est maintenant connue comme l'activité encéphalographique (EEG). Les ondes reconnues par Berger sur l'enregistrement EEG étaient des ondes d'environ 10 cycles par seconde, dominantes, stables et synchrones qui étaient produites lors de la fermeture des yeux et durant les états de relaxation. Berger note également que les ondes bêta remplacent les ondes alpha, lors de l'ouverture des yeux, ou lorsque les sujets étaient engagés dans une activité mentale telle que des calculs arithmétiques. Pour Berger les ondes alpha représentent une forme de fonctionnement automatique, un état de préparation à l'action qui existe quand le sujet est éveillé et conscient mais inattentif.
En 1950 le Neurophysiologue Gray Walter découvre les ondes « thêta » (4-8) et « delta » (0-4) associées respectivement à la lumière et au sommeil profond, ainsi que « l' Effet Photique », c'est à dire que le cerveau réagit, répond aux stimulations lumineuses ( et aussi sonores ) pour aligner ses ondes cérébrales en conséquence. Il développera a la suite la première machine d'amplification de la topographie cérébrale.
Voici en quelques lignes comment est née scientifiquement la stimulation par le son et par la lumière, que nous connaissons sous les noms de « Neurostimulation » ou « Stimulation Neuro-dynamique » par le son et la lumière.
...Le cerveau humain est composé de milliards de cellules nerveuses. Celles-ci échangent sans cesse des impulsions électrochimiques minuscules entre elles-mêmes et dans le système nerveux central du corps. Elles les échangent, elles les stockent, elles reçoivent et envoient ces impulsions. Cette Bioélectricité, est une décharge électrochimique créant des signaux électriques avec une fréquence qui peut aller de 0 a 30 hertz, vibrations par seconde et bien delà. La totalité de ces signaux crée les ondes cérébrales qui peuvent être mesurées par un électroencéphalogramme (EEG). Les ondes cérébrales peuvent être divisées en groupes selon leurs fréquences : Ondes Delta (0 à 4 Hz), Ondes Thêta (4 à 8 Hz), Ondes Alpha (8 à 13 Hz), Ondes Bêta (13 à 30 Hz)....
Dans la Neurostimulation concrètement, le cerveau, constitué de neurones, a une activité électrique qui se visualise par l'apparition d'ondes cérébrales. Lorsqu'il est soumis à des stimulations externes telles que la lumière et le son envoyées à une certaine fréquence, le cerveau finit par entrer naturellement en phase avec le rythme de ces stimulations. Ce mécanisme s'appelle "l'adoption de fréquence". Celui-ci permet donc l'induction d'un certain état de conscience, rapidement et sans exercice ou effort spécifique.
La « Neurostimulation », est ainsi l'induction du cerveau à suivre « certaines fréquences des ondes cérébrales », dans un but thérapeutique ; le cerveau va alors s'aligner à la stimulation programmée et reproduire l'état déterminé . L'effet est cumulatif.
Les ondes induites sont les mêmes produits par le cerveau naturellement dans ses différents états : nous pouvons ainsi générer, des ondes de détente, de contrôle de l'anxiété....etc.
Cette technique apporte un autre bénéfice important : la synchronisation et donc l'équilibre des 2 hémisphères cérébraux ce qui permet aussi la stimulation hémisphérique. Ainsi, nous utilisons par exemple notre cerveau droit à environ 20% de ses capacités, pourtant, c'est celui-ci qui : génère les idées nouvelles - permet d'entreprendre - de planifier - c'est le cerveau relationnel, comme celui qui nous donne les moyens de réussir. Cet hémisphère droit est stimulé seulement dans les états de détente, lorsqu'il y a synchronicité.
Dans la « Neurostimulation par sons binauraux », l'induction du cerveau est dirigée à suivre « certaines fréquences des ondes cérébrales », dans un but thérapeutique ; le cerveau va alors s'aligner à la stimulation programmée et reproduire l'état déterminé. L'effet est cumulatif.
Les ondes induites sont les mêmes produits par le cerveau naturellement dans ses différents états : nous pouvons ainsi générer, des ondes de détente, de contrôle de l'anxiété....etc.
Cette technique apporte un autre bénéfice important : la synchronisation et donc l'équilibre des 2 hémisphères cérébraux ce qui permet aussi la stimulation hémisphérique. Ainsi, nous utilisons par exemple notre cerveau droit à environ 20% de ses capacités, pourtant, celui-ci qui : génère les idées nouvelles - permet d'entreprendre - de planifier - c'est le cerveau relationnel, comme celui qui nous donne les moyens de réussir. Cet hémisphère droit est stimulé seulement dans les états de détente, lorsqu'il y a de synchronicité.
Dans ma pratique professionnelle, cette méthode va me permettre principalement d'introduire le patient dans l'environnement psychologique adapté afin de mieux l'habiliter à réceptionner les avantages de la suite thérapeutique.
L’outil, un générateur des sons binauraux et producteur des lumières, résultat des recherches en neurosciences qui va permettre la stimulation du cerveau.
Ces deux éléments, son et lumière, vont être contrôlés par un petit ordinateur qui va produire et générer les fréquences sonores et lumineuses. Le stimulateur cérébral, dont sons et lumières s'altèrnent vont correspondre aux fréquences des ondes cérébrales choisies (pour le traitement).
L'équipement est ainsi constitué d'une console électronique, d'une paire de lunettes équipées de diodes intermittentes et d'écouteurs reliés à l'ordinateur.
D’autres systèmes de Neurostimulation de Bien-Etre
Dit aussi : « Neurofeedback Dynamique»
Le Principe de ce système :
… Cette méthode s’intéresse à la variabilité du cerveau, c’est-à-dire aux caractéristiques de ses fluctuations, non linéaire, mais innovatrice. Les créateurs ont utilisé les mathématiques dynamiques, non linéaires, de façon à fournir au cerveau l'information nécessaire sur sa propre activité.
Dans ce système le cerveau reçoit à chaque micro-seconde des informations sur ce qu'il vient juste d’effectuer. A partir de cette information le cerveau, immédiatement, « s’organise » et/ou « se dé-fragmente » lui-même. Le système cherche à stabiliser une valeur préférée spontanément par le cerveau du patient.
Le cerveau travaille simultanément sur 16 cibles à la fois réparties sur les deux hémisphères cérébraux.
L’apprentissage se fait inconsciemment et le patient n'a aucun effort à faire lorsqu'il écoute la musique ou regarde le film que fournit le feedback par de brèves interruptions (feedback négatif).
Le logiciel au centre de ce système est capable d'échantillonner les signaux cérébraux 256 fois par seconde (256 Hz) pour les fréquences de 0 à 60 Hz, il utilise l'algorithme de Dennis Gabor - prix Nobel de Physique en 1971 pour ses travaux sur l'holographie - qui est le plus proche du fonctionnement naturel du cerveau. Ces éléments sont à la base de bons résultats obtenus.
Sur cette copie d'écran, on voit les amplitudes (l'amplitude est représentée par la largeur des bandes) dans chaque fréquence pour l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit. En bas se situent les fréquences les plus lentes et en haut les plus rapides.
Ce qui est mesuré avec les capteurs est une activité macroscopique de milliers, voire de millions de neurones. Plus les neurones synchronisés à un moment donné sont nombreux, plus l’amplitude du signal est grande. Dans chaque bande de fréquence, à tout instant, on peut remarquer des variations d’amplitude plus ou moins importantes. De fortes variations indiquent des changements importants de synchronisation entre des ensembles de neurones. Lorsque trop de neurones sont mobilisés à un moment donné, il y a risque de divergence : un nombre de neurones actifs de plus en plus important signale l’arrivée d’une forte turbulence. Le rôle de l’interruption est de signaler au cerveau le début de ce processus divergent.
Une Session par « dit Neurofeedback Dynamique » :
Selon la méthode « du créateur » , deux capteurs sont disposés sur la tête du patient C3 et C4, et deux pinces sont accrochées à chaque oreille - ceci pour tout type de trouble. Cependant, après l’évaluation de mes traitements, je vais « légèrement modifier » ce schèma, en ajustant le placement potentiel des capteurs aux besoins de mon patient c’est-à-dire : soit en accord des dysfonctionnements localisés et indiqués par des symptômes, soit par des résultats QEEG soutenus par l’imagerie des fonctions cérébrales.
Les signaux électriques émis par le cerveau vont alimenter l'ordinateur et le logiciel via un électroencéphalographe. Chaque fois que ces signaux indiquent la naissance d'une turbulence par une variation brutale d'amplitude, le logiciel interrompt brièvement le déroulement du film ou coupe le son de la musique. Cette micro-coupure constitue le feedback qui permet au cerveau de revenir au présent et d'apprendre ainsi inconsciemment à stabiliser et équilibrer les signaux qui le parcourent.
Aucun courant n'est envoyé au cerveau via les capteurs disposés sur la tête du patient.
Le traitement par ce « Neurofeedback dit dynamique » agit sur le cerveau par "petites touches" successives chaque fois que le film ou la musique s'interrompt. Le logiciel augmente la difficulté de l'entraînement au fur et à mesure que le patient fait des progrès, de façon à ce que le film ou la musique s'interrompent toujours régulièrement.
Une séance doit être suivie d'une bonne nuit de sommeil afin de consolider l'apprentissage. En plus, il est conseillé de poursuivre les séances au-delà du point de satisfaction afin d'assurer la pérennité du résultat. Les progrès sont ensuite définitivement acquis, de même que l'on n'oublie pas comment faire de la bicyclette même sans en faire pendant 20 ans.
Zengar Institut, l’institution a été créé en 1996 par Val et Sue Brown; ils ont commencé leur parcours dans le domaine en créant leurs propres protocoles en utilisant d’autres systèmes de Neurofeedback (Five Phase Model et Period Three Approach).
En 2001, ils ont créé leur première méthode de Neurofeedback appelé NeuroCARE, à la suite de travaux, cette méthode a évolué pour prendre maintenant le nom de NeurOptimal.
Sources descriptifs systèmes :
Zengar Institut, Adnf
NEUROSCIENCES CLINIQUES APPLIQUEES PARIS ET COURBEVOIE AVEC UNE PSYCHOLOGUE CLINICIENNE
« Recherches et applications des sons binauraux »
Je suis Ruby Villar-Documet, Psychologue clinicienne d'orientation scientifique et psychothérapeute, j’exerce en consultation privée à Courbevoie près de Paris. Mon atout pour l’exercice, est une combinaison d'expertise scientifique et d’expérience clinique de plus de 25 ans.
Mon éventail d’expériences professionnelles dans des contextes qualifiés :
- Hospitalier spécialisé (troubles psychiatriques).
- Expertise psychologique (criminologie – troubles psychiques).
- Enseignement universitaire (psychopathologies).
- Clinique et Recherche Cognitive spécialisée (cerveau humain, troubles psychiques, troubles neurodéveloppementaux et PsychoNeurothérapies en rapport : : phobie, émétophobie, autisme Asperger, TSA, hyperactivité ou TDAH, rééducation du cerveau...).
Mon approche thérapeutique en tant que psychologue clinicienne
Ma pratique se veut : humaine, déontologique, évolutive, efficace et avant-gardiste. Ma palette de solutions thérapeutique intègre : l’Hypnose, la Thérapie Psychique, la Thérapie Cognitive Comportementale (TCC), la Thérapie Psychanalytique, la Thérapie Psycho-corporelle … ainsi qu’une approche dynamique, des Neurosciences Cliniques « La Neurothérapie par Neurofeedback Scientifique (QEEG) ».
*Ce texte contient des passages de la recherche de Brigitte Forgeot...
Utilisation des sons binauraux en Médecine et Psychopathologie :
Revue de la littérature.
« En dehors du trouble de déficit de l'attention et des troubles du développement, c'est en psychopathologie et en médecine comportementale que les effets des sons binauraux ont sans doute été le plus étudiés.
Les sons binauraux d'une différence de fréquence de 1 à 4 Hz provoquent l'apparition d'ondes delta qui induisent le sommeil ainsi que des phénomènes de rêve éveillé (Davis, 1938)
Il existe également quelques publications concernant leur intérêt en chirurgie (anesthésie) et pour le contrôle de la douleur. Ainsi, deux publications récentes dans la revue « anaesthesia » décrivent, l'une les effets sur la dose d'anesthésique nécessaire durant une intervention chirurgicale légère, l'écoute de sons binauraux diminuant significativement cette dose comparée à l'écoute de sons neutres (Kliemptf et al, 1999), l'autre les effets de l'écoute de sons binauraux sur l'anxiété pré opératoire des patients (Padmanabhan , Hildreth & laws, 2005). Dans cette étude, l'anxiété des patients avant l'intervention a été mesurée à l'aide de l'échelle STAI, anxiété Etat/Trait de Spielberger ; l'anxiété était significativement plus basse chez les patients ayant écouté des sons binauraux que chez ceux ayant écouté des sons neutres.
D'autre part, il a été montré (Cox, 1996), que l'écoute de sons binauraux de fréquence alpha réduisait la pression artérielle et la vitesse des battements cardiaques de 4 à 10 %, diminuait la sensation de douleur de 50% en moyenne, diminuait le taux sanguin de mélatonine de 6 % en moyenne tandis que les taux de bêta endorphines sanguines augmentaient de 14 % en moyenne. Chez les mêmes sujets, Cox note une augmentation de sérotonine de 23% ainsi qu'une diminution de norépinephrine de 18% .
Peniston et Kulkosky (1989) ont mis en évidence des effets physiologiques dus à un entraînement par les ondes cérébrales lentes alpha et thêta, en particulier une augmentation sanguine des bêta endorphines chez des patients alcooliques .
« Par la suite, Peniston et Saxby (1995) ont confirmé l'efficacité de l'entraînement cérébral par des ondes lentes chez des sujets alcooliques présentant des symptômes dépressifs associés, cotés par l'échelle de dépression de Beck. Le traitement consistait en 20 séances d'entraînement de 40 minutes chacune. L'entraînement a de plus induit une diminution significative des scores aux sous-échelles de personnalité (personnalités schizoïde, schizotypique, borderline, évitante, dépendante, anxieuse, hypomaniaque, dysthymique, histrionique, passive-agressive, abus de substances, abus d'alcool, pensée psychotique et dépression psychotique). Un suivi de 21 mois n'a pas montré de reprise d'alcool. Le choix des ondes a été déterminé en ce qui concerne les ondes alpha pour leur action réduisant l'anxiété et les ondes thêta, induisant des états proches du sommeil, pour leur capacité à générer imagerie mentale et rêves éveillés habituellement pauvres chez les sujets alcooliques. Ces résultats ont été confirmés par d'autres auteurs, lors d'une étude chez des patients indiens d'Alaska, présentant une dépendance alcoolique (Sanders & Waldkoetter, 1997).
Enfin, nous citerons une dernière étude (Degood & Valle, 1975) qui a mis en évidence l'effet de la production d'ondes alpha chez 28 jeunes hommes de 20 ans en moyenne : augmentation significative aux échelles auto-administrées de confiance en soi, d'expressivité, d'ambition, d'internalité, de contrôle sur les événements, ainsi que sur l'extraversion. Dans une deuxième étude chez les mêmes sujets (DeGood & Valle, 1975) les auteurs ont mis en évidence une diminution significative de l'anxiété cotée par l'échelle de Spielberger, la STAI ».
« Les sons binauraux d'une différence de fréquence de 8 à 13 Hz induisent la production d'ondes alpha par le cerveau (Foster, 1990), lesquels sont mis en évidence par enregistrement EEG, les yeux restant ouverts. De nombreuses recherches associent les ondes alpha à un état de détente, à l'augmentation de certaines performances et à l'amélioration de l'humeur et de l'anxiété. Ces effets seraient expliqués par la synchronisation hémisphérique induite par les ondes alpha (Hoovey, 1972) ».
« Les sons binauraux d'une différence de fréquence de 16 à 24 Hz induisent la production d'ondes Bêta. En conséquence, ils tendent à augmenter la concentration et l'état d'alerte (Monroe, 1985). Ils améliorent également les performances mnésiques (Kennerly, 1994). L'entraînement cérébral augmentant les ondes bêta est couramment utilisé depuis de nombreuses années dans le traitement du trouble de déficit de l'attention ainsi que dans la remédiation de l'attention chez les traumatisés crâniens. Ces protocoles ont fait l'objet de nombreuses publications dont nous parlerons plus en détail lors de nos recherches ultérieures ».
« Les sons binauraux dont la différence de fréquence est de 4 à 8 Hz induisent des ondes thêta dont Schacter (1977) a dressé la liste des effets dans une méta analyse. Elles sont associées à des états subjectifs de relaxation profonde, de méditation et de créativité (Hiew, 1995). Les ondes thêta favorisent l'apprentissage en améliorant la concentration et la focalisation détendue sur une tâche (Pawelek, 1985) ».
« L'Institut Monroe :
Robert Monroe, fondateur de l'Institut Monroe des sciences appliquées en Virginie, a mené d'autres études sur ces phénomènes et a découvert des combinaisons particulières de tonalités et de fréquences produisant des effets spécifiques chez l'homme. Sur les milliers de combinaisons de fréquences possibles qui pourraient être reproduites, Monroe et son équipe en ont sélectionné cinquante-trois qui avaient des effets très positifs sur le cerveau et a fait breveter ce procédé en 1975. Il a également développé une série de cassettes et de CD, utilisant les combinaisons de fréquences que lui et son équipe avaient découvertes, la série HemiSync, pour « Synchronisation des Hémisphères ».
En 2005, Schwarz, médecin ORL, et Taylor, comparent les réponses du système auditif humain aux sons mono et binauraux : les sons binauraux induisent des potentiels évoqués bien qu'ils ne soient pas perçus. Les auteurs montrent également que ces types de sons excitent alternativement et très rapidement chaque hémisphère cérébral ».
Utilisation des SONS BINAURAUX dans un dispositif PSYCHOTHERAPEUTIQUE :
« L'écoute de sons binauraux ne nécessite qu'un lecteur de CD audio et un casque stéréo. Il devrait donc pouvoir s'insérer facilement dans un dispositif de psychothérapie en face-à-face, le son devant être réglé de façon à ne pas gêner l'entretien. Nous pouvons imaginer diverses applications de ce dispositif : relaxation, diminution de l'anxiété, traitement des émotions, facilitation des souvenirs, facilitation des associations, « médium » autorisant la verbalisation et l'élaboration, etc.
Nous avons évoqué précédemment l'effet de synchronisation des hémisphères cérébraux lors de l'écoute de son binauraux. La technique EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) développée par Francine Shapiro (2001) qui consiste à stimuler alternativement chaque hémisphère de façon rapide en demandant au sujet de suivre des yeux un stylo est très employée pour traiter les psycho-traumatismes ; l'hypothèse la plus souvent avancée pour expliquer l'efficacité de ce traitement est la synchronisation inter-hémisphérique, laquelle favorise le traitement des émotions. Nous noterons que les mêmes effets ont été obtenus par la stimulation alternative de chaque côté du corps, en tapant par exemple alternativement sur chaque cuisse ou sur chaque bras, ainsi que par un son qui serait entendu alternativement d'par une oreille puis par l'autre.
Il nous paraît donc intéressant d'inclure des sons binauraux dans un dispositif de psychothérapie avec les mêmes indications qu'un protocole EMDR ».
Fiche Signalétique de la Recherche effectuée par Brigitte Forgeot *
.« MOTS-CLÉS : sons binauraux, ondes alpha, neuropsychologie clinique, neurofeedback, TDAH, dépression, anxiété, mémoire, apprentissages, émotion.
RÉSUMÉ : Les sons binauraux sont des sons de fréquence différentes d'une oreille à l'autre lorsqu'on les écoute à l'aide d'un casque stéréophonique. Oster (1973) a montré qu'ils induisaient la production par le cortex d'une onde dont la fréquence correspondait à la différence de fréquence des deux sons entendus. Les hémisphères cérébraux tendent de plus à se synchroniser lors de l'écoute de sons binauraux. Nous souhaitons dans cette recherche mettre en évidence les effets de ce type de sons sur l'attention, la mémorisation, l'humeur, l'anxiété et le traitement de l'émotion.
METHODOLOGIE : Nous avons évalué sur une population d'adultes sains les effets de l'écoute de sons binauraux induisant des ondes alpha lors de tâches informatisées et lors de la passation de tests standardisés de neuropsychologie (Stroop, TMT, D2, Empans et subtests de mémoire verbale et visuelle de la MEM III) et d'échelles utilisées en psychologie clinique (HAD, STAI, de relaxation de Crist, BVAQ et TMMS). Nous avons également évalué l'effet de l'entraînement avec ces mêmes sons durant dix semaines sur l'humeur et le traitement des émotions.
RESULTATS : Les sons binauraux dont la différence de fréquences correspond aux ondes alpha semblent avoir un effet notable sur certaines composantes des fonctions attentionnelles et mnésiques, ainsi qu'au niveau clinique sur l'anxiété et le traitement émotionnel. Nous espérons diverses applications cliniques de cette méthode : TDA/H, troubles anxio-dépressifs, PTSD, remédiation cognitive et réhabilitation neuropsychologique »
*...Source textes :.
Brigitte Forgeot « Les sons binauraux : effets cliniques et neuropsychologiques. Perspectives d'applications »
Université Paris 8 - Master 2 Recherche en psychologie clinique Lisez l'intégralité de la publication