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Ruby Villar-Documet, psychologue clinicien à Courbevoie 

 

Ruby Villar-Documet, est une psychologue installée à Courbevoie spécialiste dans l'utilisation intégrative de l'hypnose, de la thérapie psychique, de la thérapie cognitive comportementale (TCC), de la thérapie psychanalytique, de la thérapie psycho-corporelle et des neurosciences cliniques. Elle propose une approche thérapeutique unique en son genre, basée sur une combinaison de ces différentes techniques.

Son approche intégrative permet de traiter avec succès une large gamme de problèmes psychologiques, dont la nosophobie.

Le trouble de la nosophobie est une crainte obsédante des maladies, entraînant habituellement de multiples précautions pour éviter d'éventuelles contagions. La nosophobie s'inscrit dans le cadre d’une phobie, construite sur le terrain des troubles anxieux : la personne nosophobe est terrifiée à l'idée d'attraper une maladie, quelle qu'elle soit. Cette phobie est particulièrement handicapante lorsque les sujets de ce trouble mettent en place des stratégies d'évitement.

Pour toute demande d’information ou prise de rendez-vous avec une psychologue spécialisée dans les phobies dont la nosophobie psychanalyse et thérapie, un formulaire de contact est à disposition.

Nosophobie psychanalyse : découvrez ci-après le retour d’expérience de Sandra et son témoignage de prise en charge en psychothérapie pour la guérison de la nosophobie.


Nosophobie psychanalyse et Témoignage de prise en charge en psychothérapie pour la guérison de la nosophobie 

Prénom : Sandra
Titre: Témoignage de Guérison de la Nosophobie, TOC, Mémoire et Apprentissage

Sujet : Nosophobie psychanalyse et témoignage

 

En Bref Mon Histoire jusqu’à ma guérison  :

« Personne ne peut comprendre, je ne serai jamais guérie » : c'est ce que je me disais inlassablement….

La narration : depuis le début de la souffrance jusqu’à la guérison.

« Je m'appelle Sandra, j'ai 28 ans, et je suis une étudiante handicapée. Il y a quelques années hébergée dans une structure adaptée pour personnes handicapées, j’ai eu une Nosophobie, la peur de tomber malade, agrémentée du TOC d’être contaminée par tout ce qui est sale, de tomber malade et de devenir plus handicapée que je ne le suis.

A ce moment là, j’ai rencontré une personne ayant un handicap très lourd, ce qui a fait augmenter cette phobie, de sorte que je l’évitais, me lavais les mains, nettoyais fauteuil, sac, etc., sans cesse, en me disant « oh là, là, il faut bien nettoyer tout cela pour ne pas devenir comme lui, très malade. Avec le temps la Nosophobie s’est aggravée. Je nettoyais de plus en plus, parfois pendant plusieurs heures nettoyant au même endroit plusieurs fois en pensant  « est-ce que j’ai bien nettoyé ».

Au bout de 3 ans, le nettoyage était devenu pénible et surtout, il était l’occupation principale au quotidien. Je nettoyais quasiment pendant 8 à 10 heures par jour, et je ne dormais pas beaucoup. Par conséquent je ne pouvais pas me concentrer en classe. Et pendant le cours je pensais à nettoyer si je touchais un endroit que je considérais comme sale, et il fallait absolument que je lave mes mains, que je change de vêtements… Me laver les mains ne suffisait pas si j’avais touché mes habits sans m'être lavé les mains.

Au début de la 4è année, je nettoyais les portes, le mur, ma chaise, mon bureau de travail..., bref le chemin par où je passais, pensant que mes mains sales avaient touché le bord du lit devenu sale et par la suite le mur, la chaise… J’avais une manière de nettoyer afin que la saleté ne soit pas étalée partout, donc je me concentrais beaucoup pour être sûre d’avoir bien nettoyé. Puis je me demandais si tout était propre et je réfléchissais après 8 à 10 heures de nettoyage s’il y avait encore des endroits à nettoyer que j’avais oubliés. A la fin pour être sûre, je recommençais le nettoyage.

J’associais la saleté à la maladie. Puisque je suis une personne handicapée, je considérais que j’étais faible, sans immunité, capable donc d’attraper toutes les maladies en croisant les personnes malades. Je ne pouvais penser à autre chose que nettoyer pour éviter de tomber malade. En plus de ce TOC comme mécanisme défense, j’ai eu des « troubles de mémoire » dans la pensée comme dans l’apprentissage, j’oubliais tout. Mon temps était consacré au nettoyage, je ne pensais qu’à cela. Toute personne malade ou ayant un handicap me faisait peur. Je ne voulais pas devenir comme eux. J’ignorais que j’avais un problème psychologique. Je me disais «  je nettoie une dernière fois ma chambre puis tout sera propre » mais le cycle commençait indéfiniment (Nosophobie, TOC, trouble de mémoire). Je ne dormais que 5 heures par jour, je me levais tôt pour avoir le temps de nettoyer avant la fin de la journée. Par la suite je commençais réellement à avoir des problèmes physiques : douleur dans les bras à force de nettoyage, douleur dans les jambes à force de tenir debout pendant des heures pour nettoyer… En fait c’était la Nosophobie qui produisait chez moi ces paniques.

Recherche d’un professionnel  :

Sans dire qu’il s’agissait de moi, je parlais par-ci par là pour me faire une idée de la thérapie que je devais faire et j’entendais des choses qui me terrorisaient : « il faut simplement se raisonner…ces cas là sont trop compliqués, je connais une personne qui a fait plus de 10 ans de thérapie, et encore elle n’est pas guérie…, », « moi je connais un autre cas qui est moins compliqué, qui a déjà changé 5 fois de thérapeute, et ceci depuis 8 ans, et rien n’a avancé… ». Non, personne ne peut comprendre, je ne serai jamais guérie » : c'est ce que je me disais inlassablement….

Malgré tous ces commentaires et pour mettre fin à mes souffrances, j’ai cherché un spécialiste sur Internet pour parler de mon problème. Quand j’ai trouvé Mme Villar-Documet, je l’ai contactée par téléphone, là elle a pris connaissance de mon problème, puis on a fixé un rendez-vous.

Ma thérapie avec Mme Villar-Documet

J’ai rencontré Mme VILLAR-DOCUMET. psychologue à Courbevoie. Pendant le premier rendez-vous nous avons fait ensemble le point sur la situation. Elle m’a proposé ainsi un éventail thérapeutique pour mon traitement. Nous avons mis en place une alliance thérapeutique de travail.

Voici ai-je exposé, quelques exemples supplémentaires de symptômes : ce que la nosophobie me faisait faire avant :

Dans aucune des pièces de mon appartement je pouvais me déplacer librement; toujours un problème était présent :

  • Un jour pendant 1h30 : une forte anxiété. A partir de 8h15 du matin jusqu’à 16h30 j’ai nettoyé une partie du mur placée au dessus du lit, le lit avec changement de draps, nettoyé également la table de travail, l’ordinateur, les stylos, classeurs, télécommandes, la cuisine… Tout ceci pour un objet que j’avais utilisé à l’époque où j’avais rencontré la personne handicapée, et je pensais sans arrêt que cet objet était sale et qu’il ne fallait pas le toucher avant de l’avoir rendu propre, c’est à dire bien nettoyé. Malheureusement en passant à côté du meuble où il y avait l’objet, j’avais dû toucher cet objet.

  • Voici le dialogue interne que j’avais avant de nettoyer : Avant de partir en week-end je nettoyais tout pendant 6 à 8 heures. Le dimanche arrive, je rentre dans ma chambre (fin du week-end), en me disant « je nettoie le fauteuil ou pas ? Est-ce qu’il est bien nettoyé ? Ai-je respecté le sens de nettoyage pour ne pas étaler la saleté ? Il faut que cela soit propre ». Pour être sûre que cela était propre je nettoyais encore une fois.

  • Autre exemple de dialogue interne : il faut faire attention que mes habits ne touchent pas le fauteuil roulant que j’avais utilisé lors de la présence de la personne handicapée. Pendant ce temps, je dormais à peu près 5 heures par nuit, je me confrontais à ma phobie et je nettoyais tout, tout le temps. Je prenais des douches pendant des heures (environ 2 heures).

…Les résultats de notre travail n’ont pas tardé, environ après un mois de traitement j’ai senti une meilleure qualité de vie. J’avais presque arrêté de nettoyer grâce aux différents traitements.

Nous avons commencé le travail de soin pour la Nosophobie, puis postérieurement nous avons travaillé sur le TOC, les troubles de mémoire et l’apprentissage accéléré.

…Cela m’avait pris environ 3 mois pour arriver à vivre à peu près comme les autres sans l’angoisse de tomber malade. Durant ces 3 mois l’évolution avait été spectaculaire. Il y avait eu également des séances d’ « Amma assis » qui permettaient à mon corps de se relaxer, de se sentir bien, de prendre du dynamisme.

Ainsi par la suite j’ai eu beaucoup de temps pour travailler, me reposer, et j’ai pu consacrer du temps à des loisirs… Cependant, le TOC était encore très gênant bien que j’aie arrêté en grande partie le nettoyage.

En plus, j’avais une mémoire réduite par rapport à celle que j’avais 4 ans auparavant (c’est à dire avant l’apparition du problème). En ce qui concerne les troubles de mémoire Madame Villar-Documet avait entrepris une thérapie sous hypnose afin de débloquer les mécanismes de défense mnésiques et stimuler la mémoire ; par la suite elle exerça une thérapie à partir d’une technique de pointe, pour me permettre une accélération de l’apprentissage.

Quelques aperçus des autres choses qui ont changé en moi  :

Au début quand je tombais par terre, je ne pensais pas à moi, mais à ce TOC (trouble obsessionnel compulsif) : nettoyer ; alors que dernièrement, je suis tombée en me promenant et cette fois-ci, j’ai pensé à moi, vérifié que je n’avais pas mal quelque part. Cela a fait changer ma vie.

En outre, avant de finir la dernière séance du traitement entrepris, sans l’avoir voulu j’ai été confrontée à un cas comme celui qui a  provoqué ma maladie, et rien n’a bougé en moi, même pas la moindre pensée….Comme ma vie a changé ! TOUT VA BIEN. Je mémorise, j’apprends. J’ai pris aussi de l’assurance. Je suis guérie.

Après tout ce que j’avais entendu dire avant de commencer ma thérapie… je pense que probablement avec une autre psychologue je ne serais peut être qu’à un huitième de ma thérapie, merci infiniment Mme Villar-Documet, grâce à vos connaissances et à votre expérience vous avez su trouver les moyens pour m’aider à guérir en respectant mes valeurs et ma personnalité.

Maintenant après avoir fini mon traitement d’une durée d’une année, j’ai une qualité de vie excellente. Je dors de 8 à 9 heures par nuit. J’ai des loisirs. Je me promène dans ma voiture que je conduis. J’ai du temps libre pour moi. Maintenant, je le redis, j’ai une bonne mémoire, j’apprends vite et je continue mes études à la fac. JE SUIS GUERIE.

MERCI ENCORE Mme VILLAR-DOCUMET.

Sandra

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