CONSULTER UN PSYCHOLOGUE PRESENTATION

BIBLIOGRAPHIE

Inscription à la Newsletter

 

NEUROSCIENCES : RECHERCHES

 
 

190. NEUROSCIENCES

Découverte : un type de cellule neuronale pour contrôler le flux d’informations dans le cerveau

Résumé : En inhibant brièvement d’autres cellules, les cellules neurogliaformes de la région CA1 de l’hippocampe garantissent que la perception actuelle et les souvenirs des expériences passées peuvent être traités séparément et en combinaison les uns avec les autres.

Source: Université de Vienne

Une équipe scientifique du Centre de recherche sur le cerveau de MedUni Vienne a maintenant identifié des cellules spécifiques qui régulent la transmission de l’information entre les zones du cerveau.

 

Cette découverte constitue la base du développement de nouvelles options de traitement pour les troubles neuropsychiatriques tels que la schizophrénie et l’autisme, qui se caractérisent par une coordination altérée du flux d’informations dans le cerveau.

L’étude a maintenant été publiée dans Science.

Les scientifiques ont concentré leurs recherches fondamentales sur la question de savoir comment la communication entre les différentes zones du cerveau est régulée et comment les flux d’informations en constante évolution provenant de différentes sources peuvent être traités sans erreurs. Ece Sakalar, Thomas Klausberger et Balint Lasztoczi de la Division de neurobiologie cognitive du Centre de recherche sur le cerveau de MedUni Vienne ont cherché et trouvé des réponses dans la zone dite CA1 de l’hippocampe, un standard central dans le cerveau.

Là, les cellules dites neurogliaformes font en sorte que les informations convergentes sur l’environnement actuel et aussi sur les expériences passées pertinentes soient combinées sans être mélangées.

 

190.neurosciences

Jusqu’à présent, la science a été dans l’ignorance en ce qui concerne la fonction des cellules neurogliaformes. L’image est dans le domaine public

 

Jusqu’à présent, la science a été dans l’ignorance en ce qui concerne la fonction des cellules neurogliaformes. « Dans nos expériences précliniques, nous avons maintenant découvert que les cellules neurogliaformes, en inhibant brièvement d’autres types de cellules, garantissent que la perception actuelle et les souvenirs des expériences passées peuvent être traités séparément et en combinaison », explique l’auteur de l’étude, Balint Lasztoczi.

C’est ce qui permet, en regardant une photographie de sa grand-mère (informations sensorielles) et en se rappelant spontanément l’odeur de ses gâteaux faits maison (mémoire), de rester conscient de ce qui se passe ici et maintenant et de ce dont on se souvient.

Feu de circulation dans le flux d’informations

La régulation des informations en cours et mémorisées et le flux fluide de la communication entre les zones du cerveau sont la base d’un système nerveux fonctionnel. Dans divers troubles neuropsychiatriques, tels que la schizophrénie et l’autisme, cette organisation est altérée.

Dans ce contexte, les résultats actuels de l’étude MedUni Vienne offrent de l’espoir : en déchiffrant la fonction des cellules neurogliaformes en tant que feux de circulation dans le flux d’informations, les chercheurs jettent les bases du développement de nouvelles options de traitement.

Ensuite, dans leurs recherches, les scientifiques ont l’intention d’étudier comment l’activité des cellules neurogliaformes peut être influencée pour former le point de départ de nouveaux médicaments et d’options thérapeutiques pour les troubles neuropsychiatriques tels que la schizophrénie et l’autisme.

À propos de cette nouvelle de recherche en neurosciences

Auteur: Johannes Angerer
Source: Université de Vienne
Contact: Johannes Angerer – Université de Vienne
Image: L’image est dans le domaine public

Recherche originale : Accès fermé.
" Les cellules neurogliaformes découplent dynamiquement la synchronisation neuronale entre les zones du cerveau « par Ece Sakalar et al. Science

 

Abstrait

Les cellules neurogliaformes découplent dynamiquement la synchronisation neuronale entre les zones du cerveau

Une communication efficace entre les zones du cerveau nécessite des réseaux neuronaux distribués pour synchroniser ou découpler dynamiquement leur activité en cours. Les interneuronesergiques GABA verrouillent les ensembles aux oscillations du réseau, mais il reste des questions sur la façon dont la synchronisation est activement désengagée pour permettre de nouveaux partenaires de communication.

Nous avons enregistré l’activité des interneurones identifiés dans l’hippocampe CA1 de souris éveillées. Les cellules neurogliaformes (NGFC), qui inhibent le GABAergic aux dendrites distales des cellules pyramidales, ont fortement couplé leur déclenchement à ces oscillations gamma synchronisant les réseaux locaux avec les entrées corticales.

Plutôt que de renforcer cette synchronie, les potentiels d’action des NGFC ont découplé l’activité des cellules pyramidales des oscillations gamma corticales, mais n’ont pas réduit leur déclenchement ni affecté les oscillations locales.

Ainsi, les NGFC régulent le transfert d’informations en désengageant temporairement la synchronisation sans diminuer l’activité des réseaux communicants.

 

Aout 2022

TESTS PSYCHOLOGIQUES

symbole psy final