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NEUROSCIENCES : RECHERCHES

 

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Articles pour l'entreprise

Article n°2 :

LA REPONSE EST DANS VOTRE MEMOIRE

problèmes mémoire

 

Dans l'entreprise, la course des grosses têtes est de plus en plus rude, une course pour le recrutement, une autre pour les avancements en interne, sans compter les courses en externe afin de positionner sa structure et prendre plus de parts du marché.

 

Importance de la mémoire dans le monde professionnel

Soucieux de la réussite professionnelle des jeunes adultes, des cadres et des décideurs, des chefs d'entreprise sont à la recherche d'innovations.

Ils sont à la recherche de la perle rare, celle qui fera de son entité la meilleure du marché. Mais oui...la meilleure du marché !

Ainsi, les nouvelles exigences nous appellent à avoir un esprit vif, analytique, critique et stratège, et surtout à tout retenir en tête : nos données et celles de la concurrence. Aussi, il n'est pas rare d'entendre dans des réunions sociales des convives qui se plaignent : ma boîte me demande d'avoir une bibliothèque en tête, mais, je suis tellement anxieux et stressé par les résultats que je retiens à peine mon adresse et mon numéro de téléphone !...; et moi, j'ai l'expérience de l'entreprise mais j'ai déjà passé les 30 ans et je n'enregistre pas autant de données qu'avant !...

Détrompez-vous : votre âge et le vécu de votre cerveau n'entraînent pas l'oubli, sauf en cas de maladie, mais il est vrai que le stress produit bien des trous de mémoire.


LA MEMOIRE SELON L'AGE :

La mémoire : ce que dit la science

Des recherches démontrent que la mémoire est plus efficace à 60 ou à 70 ans qu'à 30 ans, en dehors des pathologies qui concernent seulement une minorité d'entre nous. Si nous perdons des milliers de neurones par jour, nous en avons bien des milliards dans notre cerveau pour apprendre encore une encyclopédie à 100 ans. Condition d'efficacité : avoir le désir, le plaisir d'apprendre et de découvrir.

Dans les recherches sur la mémoire, la neurologie prouve que ce n'est pas le nombre de neurones qui est important mais leurs connexions. Plus les neurones sont sollicités, stimulés et soumis à des nouvelles informations, et plus ces contacts sont nombreux, plus il y a de chemins possibles pour retrouver l'information.

Ainsi, notre intelligence existe aussi grâce à ce réseau où siège la mémoire, qui accumule des souvenirs pour nous permettre de nous adapter à des situations complexes, créer des stratégies et anticiper.

Notre mémoire peut ne pas cesser de s'améliorer à condition de préserver aussi la santé de notre cerveau. Plus vous ferez travailler vos neurones, plus ils mémoriseront.

 

Pourquoi passe-t-on autant de temps à chercher ses lunettes à un certain âge ?

L'attention

Simplement parce qu'on ne fait pas attention au lieu où on les dépose. Pour bien mémoriser il faut faire attention.

L'attention est une des clefs de la mémorisation, principalement dans la phase précoce du processus de mémorisation et dans la mémoire à court terme qui permet de réaliser plusieurs tâches à la fois. Avec l'âge, la routine et les rituels s'installent, faisant diminuer les sollicitations de la mémoire, et avec elles, l'attention.

Mais l'attention est plus ou moins requise. Elle possède trois niveaux, à chaque niveau correspond aussi un niveau de mémorisation :

1.- L' « Attention Automatique ». - Elle s'applique à tout ce qui est fait par habitude, sans réfléchir : poser ses lunettes, suivre un trajet, etc. C'est dans ces gestes quotidiens que les oublis sont les plus fréquents dès lors qu'un incident ou une information crée une interférence.

2.- L' « Attention Semi-automatique ». - A ce niveau, l'attention requiert plus de rigueur, par exemple pour écouter une information que l'on devra répéter, ou pour réaliser le montage d'un meuble.

3. - La Concentration. - Celle-ci permet une mémorisation maximale, elle est indispensable pour les révisions en vue des examens ou dans le développement de certaines tâches professionnelles.

Mais il est clair que l'attention est d'autant plus impliquée, et portée à retenir l'information, en fonction de la signification que les données ont pour nous. On se souvient mieux de ce que l'on comprend, de ce qui a un sens et de ce que l'on a plaisir à connaître et à découvrir.

 

Les capacités intellectuelles sont très peu affectées par l'âge, et en plus, l'expérience compense

Alors, c'est à tort que l'on se plaint ?

 

Des expériences démontent les idées reçues sur la mémoire des seniors

Les cerveaux des seniors peuvent apprendre aussi bien et même mieux qu'un adolescent. Une expérience menée avec des sujets âgés de 63 à 91 ans en a fait la preuve. En 3 mois, avec une heure de cours d'allemand par semaine un groupe de seniors a pu passer l'examen que les élèves mettent en moyenne 3 ans à préparer.

Bien que ce soit peu connu, les facultés intellectuelles restent pratiquement intactes jusqu'à 70 ans en moyenne, et encore beaucoup plus tard chez certains qui ont une bonne santé physique, un réel plaisir d'apprendre et qui font « l'exercice des neurones ».

Néanmoins, même si avec le temps quelques fonctions s'affaiblissent : l'audition, l'acuité visuelle, le traitement de l'information et la faculté de réaction, facteurs qui peuvent ralentir la compréhension et imposer plus de concentration pour réussir une tâche complexe, la réussite est possible et la compensation arrive.

Avec l'âge, l'aptitude verbale et le sens pratique sont manifestes car les connaissances linguistiques et les facultés de raisonnement sont intactes; en effet, en situation de test, les personnes âgées réussissent souvent mieux que les jeunes les tests d'aptitude verbale et de résolution des problèmes de la vie, même si elles sont moins performantes aux tests d'aptitude spatiale, de précision et de vitesse. Un exemple de réussite dans l'efficacité d'utilisation des processus cognitifs et de la mémoire chez des personnes d'un certain âge : les femmes et les hommes politiques et surtout les grands chefs d'entreprise qui président de grands débats, gèrent des négociations en plusieurs langues et enchaînent des déplacements parfois jusqu'au bout du monde, alors qu'ils ont largement dépassé la soixantaine.

Le secret de leur efficacité ? Un meilleur usage de stratégies compensatoires, moins d'émotions pour éviter de parasiter la mémoire, plus d'expérience et de moyens mnémotechniques.

 

Causes des défauts de mémorisation en dehors de la maladie

- Le manque d'attention.
- Le stress.
- L'isolement.
- La perte de motivation.
- L'insomnie.
- L'état psychologique qui dépend beaucoup de la santé physique.

 

LE STRESS ET LES TROUS DE MEMOIRE :

Les anciens moyens de management américains sont arrivés à bout de souffle. Un environnement professionnel extrêmement dynamique qui soumet le personnel à de plus en plus de sollicitations interférant les unes avec les autres, peut avoir pour effet néfaste d'occasionner des problèmes de concentration et des
« trous de mémoire » dont souffrent et se plaignent les agents. Et pourtant, « Plus on travaille ses neurones, plus on mémorise », mais, « Attention, pas d'excès » !

Dans un monde du travail en « boulimie des résultats », on considère que l'âge de la fatigue cérébrale concerne surtout les adultes entre 30 à 40 ans. La solution est de décompresser et de gérer le stress.

Influence du stress et des hormones sur la mémoire

Un organisme en stress produit deux types d'hormones : d'un côté des corticoïdes qui altèrent l'acquisition, le stockage et l'évocation des souvenirs ; d'un autre côté des catécholamines qui bloquent l'accès à l'information d'où le trou mnésique, comme quand on est certain d'avoir le mot sur le bout de la langue.

En effet, la preuve que le stress « a tant d'influence sur la mémoire, est que même les anti-inflammatoires à base de corticoïdes (comme les hormones de stress) peuvent la perturber - tout comme certaines classes d'anxiolytiques qui diminuent les capacités d'attention ». Les antidépresseurs de type Prozac, en revanche, peuvent améliorer la mémoire en réveillant le « goût de vivre » et en aidant à lutter contre la dépression.

 

Notre mémoire et ses amnésies :

La mémoire peut être Antérograde ou Rétrograde.

Mémoire Antérograde : elle garde les souvenirs récents.

Dans une Amnésie Antérograde, l'incapacité à fixer des souvenirs récents est liée à des lésions de l'hippocampe comme dans la maladie d'Alzheimer. L'hippocampe est une circonvolution au centre du cerveau. Elle contrôle le classement de nouvelles informations. C'est la zone de transit des souvenirs récents avant le stockage d'informations dans le cortex. L'hippocampe est nécessaire à la mémoire épisodique et explicite

Mémoire Rétrograde : elle contient les acquis anciens.

Dans une Amnésie Rétrograde, l'incapacité de se souvenir des acquis anciens est liée à des lésions du cortex. Le cortex est une écorce du cerveau où les souvenirs deviennent de l'acquis. Les connexions entre neurones peuvent engranger jusqu' à 10 000 informations par seconde.

 

Mais comment s'organise notre mémoire ?

organisation de la mémoire

 

Les souvenirs

Parmi nos souvenirs, certains disparaîtront, d'autres seront déformés, estompés, confondus à d'autres réminiscences, ou acquis pour toujours. Les neurologues expliquent ce phénomène par l'existence d'un éventail des mémoires acquises au cours de l'évolution.

Matériellement, chacun de ces souvenirs n'est ni une cellule, ni une molécule particulière, mais une construction en 3 dimensions. Réseau serré de neurones courant d'un bout à l'autre du cerveau en échangeant des milliards d'informations sous forme d'influx électriques, à travers des neurotransmetteurs : à chaque trace mnésique, son réseau. Comme nos souvenirs, ce maillage se transforme et se renouvelle en permanence. Plus il est sollicité, plus il est dense, et de ce fait, consolide le souvenir.

Chaque neurone peut appartenir à plusieurs réseaux, comme chaque souvenir peut par ses différents composants, faire appel à des mémoires différentes et aller de l'une à l'autre.

 

La mémorisation

Nous nous rappelons de notre maîtresse d'école avec la mémoire épisodique, de la table de multiplication apprise avec la mémoire sémantique. Que soit mis en jeu n'importe quel réseau ou n'importe quelle mémoire, le processus de mémorisation est toujours le même :
- L'information est transportée par les neurones sous forme de message électrique et passe de l'un à l'autre par l'échange des neurotransmetteurs qui se fixent sur les zones de connexions (ou synapses).
- La mémorisation s'accompagne d'une modification des synapses.
- L'activation des synapses modifiées fera resurgir l'information.
- Pour se remémorer une information, il faut qu'elle soit codée, puis stockée et enfin utilisée.

En théorie notre cerveau peut retenir toute l'information, mais les signaux qu'il reçoit à un instant donné sont si nombreux qu'il les trie pour n'en retenir que 7 en moyenne. Sous quels critères ? Dans la pratique empirique il semble que notre sélection ait un rapport à :
1- la nouveauté,
2- la pertinence (apport d'un bénéfice),
3- le rapport affectif avec l'information,
4- à la familiarisation de l'information.

 

Organisation de la mémoire

Ainsi, notre mémoire s'organise à travers cinq niveaux de stockage d'informations :

La Mémoire Immédiate.- Elle dépend de l'hippocampe. Elle permet de fixer des informations (5 à 9 selon les individus). C'est une mémoire implicite, c'est-à-dire qui ne demande pas de récupération consciente du souvenir.

La Mémoire du Travail.- Elle dépend du cortex préfrontal. C'est une mémoire à court terme, elle conserve l'information aisément accessible et utile à une activité donnée pour quelques secondes (liste de tâches).

Elle sert à planifier, à adapter nos comportements à ce que nous percevons, et permet d'effectuer plusieurs tâches en même temps. C'est une mémoire explicite ça veut dire qu'elle suppose une récupération consciente des souvenirs.

La Mémoire Procédurale.- Elle dépend du cervelet et des noyaux gris centraux. Quasi indestructible et implicite, elle gouverne nos habitudes et nos automatismes (faire du vélo, taper à la machine...). Cette mémoire fonctionne même chez les amnésiques.

La Mémoire Episodique.- Elle dépend de l'hippocampe et des régions frontales et postérieure. Aussi appelée Autobiographique, cette mémoire explicite et à long terme conserve les épisodes de notre histoire personnelle comme les souvenirs de l'enfance.

La Mémoire Sémantique.- Elle dépend de tout le cortex. C'est une mémoire explicite et à long terme, elle garde des connaissances intellectuelles et générales, habilité verbale, motrice et cognitive. Elle sert à élaborer notre personnalité.

 

COMMENT FAIT ON POUR SE SOUVENIR ?

La mémoire est un processus mental complexe, pour expliquer son fonctionnement elle a été examinée
sous différents points de vue, sous deux grands modèles :


1.- Le modèle Physiologique

1.1.- Anatomique.- L'hippocampe situé dans chaque lobe temporal est le centre de la mémoire.

1.2.- Neurochimique.- L'acétylcholine est une substance chimique indispensable que l'on trouve en grande quantité dans l'hippocampe ; cette substance a un rôle de neurotransmetteur.

1.3.- Electrophysiologique.- Les courants électriques cérébraux (EEG) sont un reflet de l'activité mentale.

2.- Le modèle Psychologique

2.1.- Traitement de l'information (stimulus-réponse).- Le choix d'un stimulus, le fait d'en prendre conscience et de le renforcer facilitent l'enregistrement et le rappel.

2.2.- Degré du traitement de l'information.- Prendre conscience à la fois des réponses rationnelles et émotionnelles garantit un meilleur enregistrement des souvenirs. Ainsi, meilleur est l'enregistrement, meilleur sera le rappel.

2.3.- Temporel.- Il existe deux types de mémoire: la mémoire à court terme, qui est superficielle et fragile, nécessite une répétition pour rester vivante plus de 5 secondes. La mémoire à long terme, profondément ancrée dans la conscience, elle est renforcée par l'encodage sémantique c'est-à-dire par la recherche d'une signification. Elle implique des opérations mentales complexes.

2.4.- Stockage.- Le système des trois couches pour le rangement des souvenirs (active, passive et latente) ce système reflète la fréquence d'utilisation du matériel enregistré. En raison de l'importance de la mémoire visuelle, l'illustration ci dessous montre les procédés pour retenir le rangement des souvenirs.

 

fonctionnement de la mémoire

 

 

Et les sens dans tout ça ?

homme qui court. Améliorer votre mémoire

Tous nos sens sont appelés, pour mémoriser un trajet : notre cerveau enregistre le nombre de tournants et de pas - grâce à la mémoire topokinesthésique, et aussi les sons, les repères olfactifs et visuels. Cette découverte a été faite par l'équipe d'Alain Berthoz (CNRS/Collège de France), "en demandant à des volontaires de faire trois fois un trajet dans un environnement urbain inconnu puis de l'évoquer".

Les notions d'attention, de concentration et de prise de conscience se rapportent toutes à notre perception de la réalité du monde qui nous entoure.

Le monde extérieur, nous le percevons par nos sens avant que nos pensées commencent à traiter l'information et à la ranger dans les « fichiers » de notre mémoire. A travers nos sens nous captons des milliers de stimulus qui déclenchent en nous plusieurs types de réactions, à la fois émotionnelles et intellectuelles. Quand nous prenons conscience de ce fait, nous aidons notre mémoire et nous renforçons le processus d'enregistrement.

Malheureusement, nous n'accordons que peu d'importance à nos sens.

Dès que nous passons le cap de l'enfance, on apprend à dédaigner nos sens, à nous en défier.

Jadis, vous avez appris à correspondre avec le monde par vos impressions et vos sensations. Cela vous a permis d'enregistrer une grande quantité d'informations dans un laps de temps court. Ainsi, vous avez appris votre langue maternelle en imitant des sons et en les associant à des images; aussi, vous avez fait à cet âge la connaissance des conflits grâce aux disputes et aux cris de vos frères ou sœurs. A cet âge l'abstraction n'existe pas encore, tout est pure sensation. Quand l'âge de raison arrive, on a tendance à considérer les sensations comme abstraites, car il semblerait qu'elles sont plus difficiles à définir.

Abstraits ou pas, nos sens font des merveilles pour notre mémoire, la convergence se fait sur le plan émotionnel.

 

Fonctionnement de la mémoire en rapport avec les sens

Comment cela fonctionne-t-il ? Bien qu'actuellement il n'y ait pas encore de processus bien identifié, des résultats surprenants ont été obtenus, même sur des personnes souffrant d'aphasie qui ont retrouvé des mots grâce à la perception : ainsi, Danielle Lapp, dans son étude sur la mémoire nous donne l'exemple d'une femme qui ne pouvait pas retrouver le mot « neige » quand on le lui demandait, elle  y arriva spontanément quand elle toucha de la neige.

Quand les perceptions sensorielles sont mises à contribution, nous avons plus de chances de nous rappeler quelque chose ou  quelqu'un. Par exemple, si vous regardez une fleur, vous devenez actif, réceptif à sa taille, sa forme, sa couleur, sa consistance, son parfum. Plus vous avez de renseignements, plus vous vous en souviendrez.

Cependant, il ne faut pas croire que l'on retient quelque chose instantanément par enchantement. Dans le processus de mémorisation, plus on est absorbé dans une tâche qui nous intéresse, moins on est conscient du temps qui passe et de notre degré ce concentration. Nous pouvons croire que c'est un processus inconscient presque étranger à tout effort conscient. En vérité, si penser est un processus automatique dans bien des cas, il suit un schéma qui peut être appris et renforcé consciemment.

D'où, Accroître votre éveil sensoriel va améliorer la qualité de votre vie.

Le professeur Léon Michaux fait remarquer que nous nous rappelons : ce qui est utile (ce dont nous nous servons tout le temps); ce que nous percevons dans un certain contexte (cela apporte un sens auquel nous nous référons); ce qui est plaisant (nous sommes impliqués émotionnellement et notre concentration est alors supérieure) ; les activités qui ont été interrompes (car il faut les revoir et les restructurer).

 

Mais, y a-t-il une méthode pour améliorer la mémoire ?

Depuis toujours nous avons cherché à connaître ce qui nous permettrait de nous souvenir d'une information qui pourrait avoir de l'importance dans notre futur.

Dans les temps anciens les recherches s'orientaient vers les situations propices à la mémorisation. L'esprit cartésien a tenté de trouver des explications mécanistes à la mémoire ; puis la science s'est penchée sur le cerveau et son fonctionnement. Au cours de ces dernières décennies, l'intérêt de trouver des moyens pour contrecarrer les conséquences dévastatrices de l'Alzheimer et les troubles apparentés, a amené à un développement des recherches dans ce domaine.

 

Une méthode sensorielle

Ainsi, un nombre considérable de méthodes ont vu le jour. Et mon expérience dans ce domaine m'a fait privilégier une méthode sensorielle développée à partir de l'observation pratique sur les individus en situations réelles, méthode qui permet de libérer la mémoire et de renforcer la capacité de concentration. C'est cette méthode que je propose dans mes consultations privées.

Tout est mémoire, notre vie est un empilement de tous les instants vécus.

Toute l'information passe par le corps, la perception est le premier maillon de la mémoire, on se souvient de tout ce qu'on a bien senti, c'est le corps tout entier qui mémorise.

L'observation a montré que nous puisons dans une réserve de souvenirs sensoriels pour élaborer les « images » qui construisent l'avenir. Ainsi, la mémorisation passe d'abord par une accumulation d'expériences qui serviront de « passé ».

Freud avait remarqué déjà que « nous retenons ce qui nous intéresse ». Dans la pratique on a aussi observé que lorsqu'une personne réussit une tâche, elle a tendance à persévérer, alors que si elle échoue, dans la plupart des cas elle abandonne. Tout cela nous montre qu'un des facteurs centraux de la mémoire est en relation avec le plaisir que l'on prend à pouvoir se remémorer.

Avoir la capacité de se souvenir est gratifiant, même s'il peut être parfois pénible de se souvenir que la date de payer ses impôts arrive !

Tout ce qui est conçu par l'esprit humain passe par nos sens : la vue, l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat. Des études approfondies ont montré que 33% des enfants fonctionnaient sur un mode à dominante visuelle, 24% à dominante auditive et 14% Kinesthésique, dans tous les cas une personne ne fonctionne jamais exclusivement avec une seule dominante sensorielle, mais le fait avec plusieurs sens qui s'organisent comme une suite de séquences. La mémoire que l'on a des événements du passé conditionne la mémoire que l'on aura des expériences futures. Ainsi les souvenirs traumatisants ou douloureux que l'on peut garder de l'école peuvent faire obstacle à notre mémoire d'aujourd'hui.

 

Une méthode de mémorisation basée sur les rythmes cérébraux

Associer ce que le corps perçoit à ce que l'on souhaite mémoriser, c'est multiplier sa puissance de mémoire.

Nous savons que les neurones cérébraux fonctionnent à certains rythmes, selon lesquels la conscience est plus ou moins disponible. Plus le rythme est élevé (ondes Bêta), moins la capacité de penser ou de mémoriser est possible. Par contre, quand les neurones sont synchronisés, c'est-à-dire lorsqu'ils émettent en même temps (ondes Alpha), la capacité de mémorisation est au maximum. Alors, nous avons tout intérêt à apprendre comment atteindre cet état « Alpha ».

La méthode que j'utilise pour l'optimisation de la mémoire est une méthode de mémorisation sensorielle, qui va nous permettre d'améliorer la mémoire, en associant la pensée (aspect cognitif) et la sensorisation avec l'émergence et le stockage des atmosphères propices pour la mémorisation. Association qui va œuvrer pour affiner et développer l'excellence de la mémoire.

Cette méthode possède trois approches : outre le processus de suggestion, il s'agit de l'approche analytique (directement issue de la psychanalyse) et de l'approche sophrologique (à travers la pratique de la relaxation).

Ce programme «Top Performances » est riche en modalités : il comprend cinq séances « excellence mémoire » et cinq séances de « gestion du stress », suivies de possibilités de perfectionnement à domicile par l'audition de cassettes de répétition et de « supports texte » qui vous permettent de continuer à optimiser la mémoire après la fin des séances. Un petit test mémoire au début du programme et un re-test à la fin constituent l'apport psychométrique au « Top Performances ».

 

La Mémoire est dotée de capacités quasi illimitées, mais il faut apprendre à les optimiser !

les trois sages


Ne jouez pas aux Trois Sages :
Je n'entends rien, Je ne vois rien, Je ne dis rien....... - Et après... où est passé tout ce que j'ai appris ?

LA REPONSE EST DANS VOTRE MEMOIRE !

 

Ruby Villar-Documet

TESTS PSYCHOLOGIQUES

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